Les députés de la 7e législature ont tenu leur deuxième session ordinaire de l’année 2020 mardi 22 décembre. Cette session marque la fin du mandat de la 7e législature. La séance a été consacrée au bilan de la représentation nationale durant les cinq dernières années. À cette session étaient présents cent dix députés sur les cent vingt sept.
Par Etienne Doly, stagiaire
La 7e législature de l’assemblée nationale burkinabè se réjouit de sa mission accomplie durant les cinq ans. Pour son président, Alassane Bala Sakandé, le quinquennat a été émaillé d’embûches. La 7e législature à exercer ses missions dans un contexte marqué par la menace terroriste, la fronde sociale et la pandémie de covid-19. Néanmoins les défis ont été relevés, foi du chef du parlement burkinabè. « S’il m’était demandé de me prononcer sur le bilan de ces cinq années de cheminement, je dirai tout simplement c’est avec un sentiment de légitime fierté que nous avons mené ce mandat».
Pour les élus nationaux, durant ce quinquennat, ils ont apporté leur contribution au renforcement de l’État de droit et de la démocratie participative avec le vote des burkinabè de l’extérieur, le renforcement de la gouvernance à travers le contrôle parlementaire et des politiques en faveurs du genre et des personnes vulnérables.
Le président de l’Assemblée nationale a témoigné sa gratitude aux élus nationaux pour l’esprit de cohésion et de compréhension qui a été priorisé lors des débats souvent houleux. « Malgré la diversité de nos sensibilités politiques et idéologiques, l’intérêt général a prévalu dans nos débats ».
La clôture de la 2e session ordinaire de l’année 2020 a essentiellement été consacrée au vote du budget de l’État. Le budget de l’État exercice 2021 se chiffre à 2110,97 milliards de FCFA en recettes et à 2651, 77 milliards de FCFA en dépense. De ces chiffres, résulte un solde budgétaire global de moins 506, 68 milliards de FCFA. Elle a aussi examiné et adopté deux autres propositions de loi dont l’une est relative au don, au prélèvement, à la transplantation et au greffe de tissus et cellules humaines au Burkina Faso et l’autre porte sur la promotion des établissements sanitaires privés au Burkina Faso.
Pour le président du groupe parlementaire de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), Moussa Zerbo, c’est cinq années pétries d’expériences.« Je pars très galvanisé et très fier d’avoir servi mon pays pendant cinq ans. Je n’ai pas un sentiment de regret mais au contraire de fierté d’avoir accompli de belles missions ». En quittant l’assemblée nationale, c’est d’autres sentiers qui l’attendent, a-t-il expliqué.
La députée Rokia Rouamba, retient la contribution que la 7e législature a apportée comme valeur ajoutée au Burkina Faso. Nonobstant les difficultés comme le terrorisme, la pandémie de covid-19 et les grèves, elle tire un motif de satisfaction. « Étant les représentants des populations, c’est une fierté pour nous d’avoir contribué à l’amélioration, à la construction et à l’édification d’un Burkina stable » a-t-elle indiqué. Les députés de la 8e législature prendront les rênes du parlement burkinabè les jours à venir.