Plus de 70 personnes dont des enfants ont péri ce jeudi 31 août 2023, à Johanesburg en Afrique du Sud dans des flammes dont le bilan pourrait être plus lourd.
Par Nicolas Bazié
C’est un immeuble de 4 étages qui a été ravagé par de violentes flammes dans le centre ville de Johannesburg en Afrique du Sud.
En pleine nuit, les occupants de cet immeuble à la façade désormais noircie par la fumée, ont été réveillés paniqués.

Selon plusieurs médias, un groupe d’hommes ont forcé une grille fermée à clef pour échapper aux flammes. « D’autres avaient déjà sauté par les fenêtres parce qu’ils savaient que la porte était verrouillée », a témoigné à l’Agence France presse (AFP) Kenny Bupe, un jeune de 28 ans.
« Nous avons couru pour essayer de trouver une sortie de secours » poursuit Kenny.
Nobuhle Zwane qui s’en est sorti de justesse décrit à l’AFP, la scène à laquelle elle a assisté en cette nuit fatidique. Selon elle, des gens couraient dans tous les sens et, dans les couloirs, des lits, du mobilier, ont été empilés pour tenter de ralentir le feu.
Ce sont plus de 70 personnes qui ont péri dans les flammes, indique l’Agence française. « Des garçons ont réussi à sortir par les fenêtres, les femmes et les enfants sont restés derrière et sont morts à l’intérieur » déclare Irene Ntamba, une survivante. « Tout a brûlé, nos papiers, notre argent », fait-elle savoir.
Selon l’AFP, des témoins ont dit aux journalistes avoir vu des bébés jetés par les fenêtres dans des tentatives désespérées de les sauver des flammes.
« Il y avait des corps (calcinés) partout sur le sol » après l’incendie, décrit pour sa part Noma Mahlalela, 41 ans, femme de ménage.
Dans la matinée de ce jeudi, les sapeurs pompiers ont investi les lieux et, avec des échelles mécaniques, ils fouillent l’immeuble, «non pas pour rechercher de survivants mais des corps».
L’origine de l’incendie n’a pas encore été élucidée. Les autorités ont évoqué l’éclairage à la bougie comme possible cause.
