À la tribune des Nations Unies ce samedi 23 septembre 2023, le ministre d’État, ministre de la Fonction publique, Bassolma Bazié a déclaré que la France a tenté vainement d’imposer un Premier ministre au Burkina Faso.
Par Daouda Kiekieta
Le ministre d’État, Bassolma Bazié, a déclaré ce 23 septembre 2023 aux Nations unies que la France, à travers « ses valets locaux » a tenté d’imposer un Premier ministre suite au coup d’État du 30 septembre 2022 qui a porté le capitaine Ibrahim Traoré au pouvoir.
« Le Burkina Faso subit des sanctions cyniques suite au coup d’État du 30 septembre 2022. Cette nébuleuse dite Communauté internationale, sous l’impulsion de la France qui est passée par ses valets locaux en Afrique a tenté d’abord de faire nommer un Premier ministre au Burkina Faso en vain » révèle Bassolma Bazié à la tribune de l’ONU.
N’ayant pas eu gain de cause, « les valets locaux de la France sont passés à l’imposition de ministres dans des postes stratégiques au sein du Gouvernement Burkinabè en vain » soutient-il.
En plus, « ils (valets locaux, ndlr ) ont négocié le maintien des relations afin que le Capitaine Ibrahim Traoré mette en œuvre tout ce qu’ils décideront, condition sine qua non d’une durée à souhait au pouvoir » poursuit le ministre d’État.
«L’ayant (le capitaine Ibrahim Traoré, ndlr) aussi refusé au nom de l’intérêt supérieur de son Peuple, une avalanche de mesures répressives, de menaces, de tentatives de coups d’État, manœuvres immorales sont en élaboration dans des laboratoires criminels» dénonce le ministre Bazié.
Par ailleurs, il déplore le fait que « ces manœuvres » soient « pilotées en marionnettes téléguidées par des personnages de couloirs présidentiels africains ».