Par la Rédaction
Les chefs d’état-major des armées des pays du G5 Sahel se sont réunis pendant 48h à Ouagadougou, les 24 et 25 janvier dernier. Il y avait urgence selon les premiers responsables des armées au regard de la montée du terrorisme dans plusieurs zones des cinq pays. Il fallait réadapter les textes au contexte sécuritaire entre les pays surtout transfrontaliers. C’est ce qui a été décidé par les chefs d’état-major au bout des 48h de rencontre. Selon des informations à Libreinfo.net désormais il n’y a plus de frontière entre les pays du G5 Sahel dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Il est autorisé à chaque bataillon de poursuivre des terroristes sur un autre territoire jusqu’à 100 km donc manœuvrer sur 100 km de part et d’autre.
En novembre 2019,Le Burkina Faso accusait l’armée malienne d’avoir mené une incursion sur son territoire et de s’être attaquée à des civils, au cours d’une opération menée sans aucune coordination avec la hiérarchie militaire burkinabè.
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La rencontre de Ouagadougou a aussi permis de lever d’autres barrières. A partir de cette rencontre des chefs d’état-major, les pays peuvent faire des manœuvres au delà d’une autre frontière sans distinction de fuseau. Ce qui voudrait dire que le Burkina peut désormais se retrouver dans un autre pays du G5 sahel, ce qui n’était pas faisable. Le fuseau représente une zone d’opération limitée, c’est une subdivision crée par le G5 Sahel au départ pour son opérationnalisation. Chaque unité n’avait compétence à manœuvrer que dans cette délimitation. Pour manœuvrer il faut au moins deux unités, l’on pourrait dire que c’est désormais un acquis pour les forces du G5 Sahel.