Le Groupe d’Action Rapide de Surveillance et d’Intervention (GARSI) de la gendarmerie et le détachement militaire renforcent le rang des enseignants du primaire dans la région de la Boucle du Mouhoun du Burkina, lit-on sur la page Facebook de la gendarmerie nationale.
Par Nicolas Bazié
Certaines localités de la région de la région de la Boucle du Mouhoun, sous menace terroriste, ont pu faire leur rentrée des classes grâce au Groupe d’Action Rapide de Surveillance et d’Intervention (GARSI) de la Gendarmerie et du détachement militaire installés dans ces zones.
« Dans certaines localités, les cours sont assurés par les enseignants communautaires volontaires», indique le service de la communication de la gendarmerie nationale
Cependant, en attendant l’arrivée d’un enseignant dans la classe de CM2 d’une école primaire de la région, « deux gendarmes du GARSI ayant des compétences dans le domaine de l’enseignement, ont été désignés pour dispenser les cours dans cette classe qui a un effectif d’une vingtaine d’élèves.»
« Le commandant du GARSI et le chef du détachement militaire qui ont pris part à l’ouverture des classes, ont tenu à encourager et féliciter les enseignants communautaires ainsi que les parents d’élèves pour les efforts et les sacrifices qu’ils consentent pour la poursuite des activités scolaires et la formation des hommes de demain», soutient la gendarmerie nationale.