En Guadeloupe, les organisations des défenses des droits humains s’insurgent contre un non lieu dans la mort de Claude Jean-Pierre survenue en décembre 2020, 12 jours après un contrôle de deux gendarmes à Deshaies. Pour les défenseurs des droits humains, il s’agit d’une bavure policière.
Par La Rédaction
Le vendredi 3 mars 2023, plusieurs organisations en Guadeloupe ont contesté le réquisitoire du ministère public dans l’affaire de la mort de Claude Jean-Pierre. Voilà près de trois ans que cette affaire défraie la chronique dans les rangs de la société civile et les institutions politiques en France.
Le 3 décembre 2020, un retraité de 67 ans, Claude Jean-Pierre avait succombé aux graves traumatismes subis lors d’un contrôle de la gendarmerie dans la commune de Deshaies, en Guadeloupe.
Depuis cette date, tous appellent à une justice pour Claude Jean-Pierre. Contre toute attente, le procureur de la République de Basse-Terre, Xavier Sicot, a requis, le 5 février dernier, un non-lieu dans le cadre de l’information judiciaire ouverte contre X pour homicide involontaire.
Les organisations de la société civile disent «non au non-lieu, non à l’absence de réponse pénale, nos à l’absence de prise en compte du trouble persistant à l’ordre public causé par cette affaire!».
En France, l’opposant politique Jean-Luc Mélenchon et ses députés de la France Insoumise ont demandé l’annulation du non-lieu. Au Senat, des voix s’élèvent contre le réquisitoire du ministère public. Plusieurs institutions demandent la réouverture.
Des soutiens venus du Burkina Faso
Des responsables de la société civile burkinabè ont manifesté leur soutien aux organisations des défense des droits humains. C’est le cas de Serge Lianhoué Imhotep Bayala du mouvement estudiantin «Deux heures nous deux heures pour Kamita ». Un mouvement panafricaniste et avant gardiste de la tradition. Il y a également Karim Sama dit Sam’S k Le Jah qui apporte son soutien aux organisation des défenses des droits humains. Tous ont apportent leur soutien aux camarades de la Guadeloupe.
«Tous ont répondu à l’appel de la famille. Y compris au delà de nos frontières. Je penses aux soutiens reçus du Burkina Faso, par exemple». Selon les organisations de la société civile de la Guadeloupe.