La guerre est à la porte du Sahel. Ce n’est pas un souhait. Mais il y a des indices qui corroborent les soupçons de guerre.
Par la Rédaction
Au-delà, ce sont des déclarations de personnalités de la CEDEAO qui laissent entrevoir que l’éventualité d’une intervention militaire au Niger est plausible.
« L’option militaire est la toute dernière sur la table, le dernier recours, mais nous devons nous préparer à cette éventualité» a déclaré Abdulfatar Musa chargé des affaires politiques et de la sécurité de l’organisation ouest-africaine.
C’est donc un secret de polichinelle que de dire que la guerre se prépare. «La guerre des pauvres» est tenté de dire libreinfo.net
Sans langue de bois, ce sont les pays sous développés et enclavés qui vont prendre des armes pour se tuer mutuellement.
Le Burkina Faso et le Mali ont déjà clairement affiché leurs intentions. Faut-il le rappeler? Dans un communiqué conjoint en date du 31 juillet 2023, les deux pays ont prévenu: « Toute intervention militaire contre le Niger s’assimilerait à une déclaration de guerre contre le Burkina Faso et le Mali».
L’Algérie parce qu’elle craint un embrasement de la région en cas de guerre se range du côté du Niger.
Dans un communiqué daté du 1er août, la République Algérienne Démocratique et Populaire clarifie sa position tout en privilégiant le dialogue pour décanter la situation au Niger.
La Mauritanie aussi prend position et refuse d’appliquer les sanctions de l’UEMOA contre la République sœur du Niger.
Dans chaque camp ( CEDEAO et le bloc Sahel) la guerre se prépare.
Actuellement, le général Tiani qui tient les rênes du pouvoir au Niger a envoyé une délégation composée d’officiers de l’armée au Mali pour concertations.
La même délégation est attendue au Burkina Faso.
Chaque camp se prépare à l’éventualité de la guerre. C’est bien de l’euphémisme que de le dire ainsi. Sinon, la guerre est imminente.
La rapidité avec laquelle la France a commencé par rapatrier ses ressortissants du Niger depuis le 1er août donne lieu à interprétation. Sinon pareille situation s’était produite au Mali en 2020, le France n’avait pas réagi si vite que cela.
Nous pensons qu’il y a anguille sous roche. Ceci cache bien des velléités. La «guerre des pauvres » se prépare sous les tropiques.
Ce n’est pas une insulte. C’est bien la réalité. La triste.
A l’arrière plan, se trouveront des pays développés pour attiser le feu. Le schéma se dessine de lui-même.
La France et les États-Unis se rangeront derrière la CEDEAO et le bloc Sahel demandera assistance à la Russie.
Le Liptako-Gourma deviendra un autre champ de bataille entre les «super grands» de ce monde. Après tout, ça sera la guerre Russie-Ukraine en miniature. Les conséquences seront lourdes, très lourdes pour cette partie de l’Afrique en proie au terrorisme.
Tous ensemble, crions haro sur la guerre!
