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Guinée : le gouvernement de la transition crée une cour  de répression des infractions économiques

Le chef de la junte guinéenne, le colonel Mamady Doumbouya a mis en place une Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF).C'est une juridiction qui va se charger de la répression des infractions à caractère économique ou financier.

Le chef de la junte guinéenne, le colonel Mamady Doumbouya a mis en place une Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF).C’est une juridiction qui va se charger de la répression des infractions à caractère économique ou financier. 

Par André-Martin Bado

En Guinée, désormais les crimes ou les infractions économiques ou financières seront réprimés. C’est ce qu’a annoncé le Président de la transition Mamady Doumbouya.

Selon les autorités guinéennes, la création de la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF) va permettre d’éradiquer la corruption.

Les magistrats de la CRIEF vont traiter plus de dossiers relatifs aux soustractions et détournements commis par les agents publics dont la somme est égale ou supérieure à un milliard de francs guinéens soit environ de 100 000 euros.

La corruption des agents publics nationaux, étrangers et internationaux, notamment  dans la passation, l’exécution des marchés publics et dans le secteur privé.

Cette juridiction va aussi statuer  les infractions relatives à la direction, à l’administration ou au contrôle des établissements publics, administratifs et des entreprises publiques  ou semi-publiques. Mais aussi, des affaires relatives aux délits des fonctionnaires qui se sont ingérés dans les affaires ou activités incompatibles avec leurs fonctions tel que les vols, extorsions, escroqueries, lorsque la valeur des biens est égale ou supérieure à un milliard de francs guinéens.

Les infractions relatives aux finances des personnes morales de droit public, celles dont la réalisation est susceptible d’affecter négativement l’ordre public économique.

Selon les autorités de la transition, mêmes les infractions qui constituent une atteinte grave et massive à la santé publique et à l’environnement seront réprimées.

A l’annonce de cette décision ,plusieurs acteurs politiques et de la société civile n’ont pas manqué de saluer l’initiative.

C’est le cas du président du Conseil National des Organisations de la Société Civile Guinéenne (CNOSCG) ,Dr Dansa Kourouma qui estime que c’est une avancée dans la lutte contre la corruption.

Pour lui, avant l’application de cette décision, il faut sensibiliser la population sur les tenants et les aboutissants de cette réforme.

De son avis, choisir de manière rigoureuse les personnes qui vont composer la cour, va être l’élément essentiel de réussite de cette réforme.« Le plus important ,c’est le choix des hommes et des femmes qui vont être membres de cette cour. Si on réussit à faire une très bonne sélection, je crois avec beaucoup de certitude, que nous aurons une cour qui répondra aux attentes du président de la transition et tout le peuple de Guinée».

A lire aussi: [Interview] Guinée Mamadi Doumbouya : « le sort de nous tous est dans la main de la justice guinéenne »

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