Le capitaine Ibrahim Traoré a échangé le 23 mars 2023 avec les forces vives de la région du Centre Nord. Plusieurs sujets ont été abordés lors de cet entretien, notamment la question de la surveillance du territoire Burkina.
Par Valérie Traoré
Le chef de l’État a asssuré que bientôt, le Burkina Faso va acquérir de moyens de surveillance du territoire.
« Nous avons décidé à l’unanimité au sein du gouvernement d’acquérir un certain nombre de moyens que nous appellerons stratégiques pour pouvoir en permanence surveiller notre territoire » a-t-il dit face aux forces vives de la région du Centre-Nord, le 23 mars dernier.
L’objectif de cette acquisition, selon les dires du président de la Transition, est de renforcer la capacité de l’armée.
« Nous avons commencé l’acquisition de ces moyens et c’est toujours en cours parce que nous voulons nous équiper pour faire face à cette menace et des menaces futures et cela est en cours. Et là, pour ces acquisitions, il a été question de bien réfléchir et d’exploiter nos potentiels » a-t-il fait savoir.
Le chef de l’État a tenu à préciser que: « on peut nous attaquer certes, mais vous ne pourrez pas repartir sain et sauf. Et dans un futur proche, nous voulons tout mettre en œuvre pour qu’on ne puisse pas nous attaquer.»
Selon ses explications, il s’agira de faire en sorte que le territoire soit surveillé de façon permanente. « Nous devons pouvoir anticiper. Et lorsque nous aurons cette surveillance permanente, il ne sera plus question de dormir pour que qui que ce soit vienne nous attaquer. Nous y arriverons dans quelques jours » affirme-t-il.
Déjà, le 23 mars 2023, à la base aérienne 511 de Ouagadougou, des drones de surveillance et d’attaque ainsi que des hélicoptères ont été présentés par le ministre de la Défense nationale, le colonel-major Kassoum Coulibaly et le chef d’État-major général des armées, le colonel-major David Kabré.
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