Peu connu encore du grand public sportif, le sprinter burkinabé empile pourtant les médailles depuis son arrivée en France.
Le 29 mai dernier, l’athlète burkinabè a raflé deux médailles de bronze aux 100 mètres et aux 200 mètres plats, lors des championnats de France universitaires d’athlétisme.
L’homme dont la pointe de vitesse fait penser à un TGV, a pourtant commencé sa carrière dans le Yatenga, au nord du Burkina Faso. Innocent Bologo a d’abord embrassé le triple saut et le saut en longueur avant de se convertir en sprinter.
Peu connu encore du grand sportif public burkinabè, le natif de Ouahigouya a cependant un parcours admirable. De L’Olympic Club de Ouahigouya (OCO), au Stade Sottévillais 76 de Rouen ( en France), en passant par le Centre Régional d’Athlétisme de Lomé (Togo), le Centre International d’Athletisme de Dakar (Sénégal) et le Centre Régional Jeunesse et Sport de Petit-Couronne (France), le sprinter de 29 ans a laissé des traces qui honorent son pays.
Le molosse de 1,82 mètres a participé successivement aux championnats d’Afrique et aux championnats du monde juniors d’athlétisme, avant de remporter la médaille d’or en 2009 aux jeux de la francophonie avec l’équipe relais.
Aujourd’hui, Innocent Bologo est détenteur du reccord burkinabè des 200 mètres en salle avec un chrono de 21’ 47 et du 200 mètres sur piste avec un temps de 20′ 69. ‘’Inno » compte parmi les talents qui pourraient offrir au Burkina Faso, les premières médailles olympiques de son histoire lors des jeux de 2020 à Tokyo.
Marcel YE
Libreinfo.net