La 2e édition de la Journée de l’artisan minier se tient du 21 au 22 juillet 2023 à Gaoua dans la région du Sud-Ouest selon le président du comité national d’organisation Jean Baptiste Kaboré qui s’est exprimé ce 13 juillet 2023 au cours d’une conférence de presse à Ouagadougou.
Par Nicolas Bazié
C’est un événement d’envergure nationale. La Journée de l’artisan minier, « véritable tribune d’expression et d’échanges entre tous les acteurs de la chaîne de valeurs des exploitations minières » vise à assainir le secteur de l’artisanat minier à travers une meilleure structuration des acteurs.
Concrètement, elle a pour finalité de susciter des changements positifs dans l’exploitation des sites artisanaux afin de « disposer d’un secteur minier artisanal organisé et responsable ».
Selon le président du Comité national d’organisation de la 2e édition, Jean Baptiste Kaboré, ce sont plus de 500 participants et exposants ainsi que de nombreux visiteurs qui sont attendus à cette journée qui va connaître la présence du chef de l’Etat.
Elle est placée sous le thème: « Exploitation minière artisanale : quels mécanismes pour une formalisation des exploitants afin d’améliorer les retombées socio-économiques du secteur ?».
L’évènement est prévu se tenir à Gaoua dans la région du Sud-Ouest du Burkina Faso. « Le choix de la région du Sud-Ouest s’explique par le fait que celle-ci connaît ces dernières années, un développement important de l’activité d’exploitation artisanale des substances de mines et de carrières», se justifie M. Kaboré.
Pendant deux jours, les participants vont échanger autour du thème principal et de cinq sous-thèmes. Des espaces d’exposition et de rencontre B2B seront aménagés, indique le comité national d’organisation.
L’exploitation artisanale de l’or couramment appelée «orpaillage» a connu au cours des deux dernières décennies, un développement prodigieux dans le pays. Selon le président du comité national d’organisation, par ailleurs secrétaire général du ministère des Mines et des carrières.
Il confie qu’à ce jour, ce sont plus de 600 sites d’orpaillage qui ont été répertoriés et plus de 1 million de personnes qui vivent de cette activité. Jean Pierre Kaboré s’est référé à la cartographie des sites d’orpaillage réalisés en 2018.
Le secrétaire général reconnaît que des efforts sont faits pour faire face aux effets néfastes aux plans environnemental, économique et social. Cependant, fait-il savoir, force est de constater que des difficultés en matière de respect de la réglementation persistent.
Il estime, ainsi, que l’orpaillage a besoin de la plus grande attention de la part des autorités et de l’ensemble des acteurs.