Le ministère en charge de la jeunesse, en collaboration avec le Conseil national de la jeunesse du Burkina, a célébré la Journée internationale de la jeunesse ce 9 août 2024 à Ouagadougou.
Par Nicolas Bazié
En plus des milliers de jeunes Burkinabè, 70 autres, venus des 54 États d’Afrique, étaient à la rencontre avec le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré. Celle-ci a été placée sous le thème « Intégration, sécurité, paix et développement : rôle de la Jeunesse».
Le président du Conseil national de la jeunesse, Moumouni Dialla, a estimé, lors de son intervention à la cérémonie, que l’Afrique doit être le berceau des solutions. « Il est temps de se révolter.
Tous les hommes vont mourir mais il faut bien mourir pour quelque chose», a déclaré M. Dialla qui invite ceux qui disent que le Burkina n’est pas fréquentable, à remarquer que toute l’Afrique est à Ouagadougou.
Toute l’Afrique est solidaire du Burkina, fait-il savoir, notant que « la jeunesse africaine croit en la lutte et que le chemin emprunté par le capitaine Ibrahim Traoré pourra barrer la route au néocolonialisme est le bon ». Il a appelé à la solidarité des jeunes Africains.
Selon le ministre en charge de la jeunesse, Roland Somda, trois ministres de trois pays prennent part à la rencontre. A son avis, c’est un message envoyé à ceux qui disent que le Burkina est infréquentable.
« Vous êtes les artisans de l’unité entre nos nations, vous avez le pouvoir pour éliminer les frontières et promouvoir la solidarité », a dit le ministre qui invite les jeunes à plus d’engagement pour assurer la veille citoyenne.