Le Burkina Faso à célébré ce samedi 15 juillet 2023, à Ouagadougou, la 5e édition de la journée nationale de l’arbre (JNA). Cette année, le pays ambitionne de mettre en terre au moins 5 millions d’arbres dans le cadre de la campagne 2023 de reforestation.
Par Daouda Kiekieta
Placée sous le thème : « Arbre, symbole de résilience des communautés dans un contexte d’insécurité », la Journée nationale de l’arbre vise à susciter une mobilisation générale de toutes les couches socio-professionnelles pour la restauration des forêts et des terres dégradées.
L’édition 2023 de cette journée a été célébrée à Ouagadougou ce samedi sous le patronage du président de la Transition le capitaine Ibrahim Traoré. Pour cette seule journée, il est attendu la mise en terre effective d’au moins 60 000 plants d’espèces utilitaires sur une superficie estimée à 100 hectares sur des sites entièrement sécurisés dans les 13 régions du pays.
Au total, c’est au moins 5 000 000 de plants qui seront mis en terre pour la campagne 2023 de la reforestation au Burkina Faso.
Dans un discours lu par le ministre de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement, Roger Baro, le capitaine Traoré a invité l’ensemble des Burkinabè, les écoles et les établissements d’enseignement, les collectivités territoriales, les institutions publiques privées à créer des jardins botaniques pour contribuer à lutter contre la désertification.
« C’est aussi un symbole de notre résistance pour la reconquête de notre territoire. Cet acte sera le témoin de notre attachement et de notre engagement pour un Burkina Faso verdoyant et viable », a déclaré le ministre de l’environnement au nom du chef de l’Etat.

Pour lui, le thème de cette édition met en exergue la part contributive de l’arbre et de ses produits dérivés à l’amélioration de la résilience alimentaire et nutritionnelle des populations vulnérables du fait de l’insécurité et des effets néfastes des changements climatiques.
Présent à la cérémonie, le professeur certifié en Sciences de la vie et de la terre, devenu ministre d’Etat, Bassolma Bazié, a indiqué que l’état de la nature à travers le végétal reflète les conditions de vie des autres êtres vivants.
« Le végétal régule tout être vivant sur l’ensemble du globe terrestre et le Burkina ne fait pas exception sur son équilibre avec la nature et avec lui-même », a-t-il enseigné.
La journée nationale de l’arbre a été instituée en 2018 sous le pouvoir de Roch Kaboré. C’est la capitale Ouagadougou qui a abrité la cérémonie officielle de lancement de cette édition. Pour la région du centre, c’est au total 2028 plants de plusieurs espèces qui ont déjà été mis en terre sur une superficie de plus de 5 ha.