A l’orée de la célébration des festivités de pâques, les autorités religieuses ont adressé, le jeudi 1er avril 2021 à Ouagadougou, leurs messages aux chrétiens du Burkina Faso.
Par Frank Pougbila
A l’instar des autres pays, le Burkina Faso se prépare pour les festivités pascales prévues le dimanche 4 avril prochain. En prélude à cette fête, les autorités religieuses se sont adressées au « corps du Christ ».
La Fédération des églises et missions évangéliques (FEME) du Burkina Faso a axé son message sur la réconciliation des fidèles à Dieu, en passant par le Christ.
Le Président du FEME, Pasteur Henri Yé, a assuré que la solution à la pandémie de la COVID 19 et à l’insécurité se trouve dans la réconciliation des populations avec Dieu. « La pâques se trouve au cœur du christianisme parce qu’elle apporte la solution aux problèmes de l’humanité », a-t-il dit. La pureté et la vérité, avertit le Président, sont les conditions préalables pour cette réconciliation. Il a rappelé que la fête de pâques exprime la victoire de Jésus christ sur le péché et la mort.
Quant à l’église catholique, elle a invité aux respects des mesures barrières afin de booter hors des frontières du Burkina la pandémie de coronavirus. Ainsi, l’Archevêque métropolitain de Ouagadougou, le Cardinal Philippe Ouédraogo a exhorté, au nom de l’Eglise famille de Dieu, les diocésains et chrétiens au port des masques. « En raison de la situation sécuritaire et sanitaire, toutes les paroisses et institutions sont invitées à s’organiser pour que les différentes veillées de prière ne débordent pas minuit », a souhaité l’archevêque. Il a informé qu’en cette fête de Pâques sera promulgué officiellement le Décret épiscopal qui stipule des propositions pastorales concrètes pour un vécu fructueux de cette année pour les fils et filles de l’Église Famille de Dieu à Ouagadougou. Selon le Cardinal Philippe Ouédraogo, la fête pascale devient un temps de résurrection de la vie humaine, un moment d’accueil et de valorisation de la vie. C’est aussi une « négation absolue de la culture de la mort, caractérisée par les méthodes contraceptives, antinatalistes, l’avortement, l’euthanasie ».
