Les Etalons du Burkina sont d’ores et déjà qualifiés pour la phase finale de la 35e édition de la Coupe d’Afrique des nations de football qui se jouera du 1er décembre 2025 au 18 janvier 2025 au Maroc. Première équipe qualifiée, les Etalons sont attendus à ce rendez-vous auquel ils sont désormais habitués. Le plus dur commence donc maintenant, après cette première étape franchie, pour faire bonne impression, séduire et conquérir cette désirable « Dame Coupe » qui manque tant à leur palmarès…
C’est écrit, c’est validé, c’est acté ! Les Etalons du Burkina participeront bel et bien à la phase finale de la 35e édition de la Coupe d’Afrique des nations de football (CAN’2025).
Les poulains de Brama Traoré viennent de se qualifier à l’issue de la quatrième journée des éliminatoires qui les ont opposé, dans le groupe L, aux Hirondelles du Burundi.
Dans leur double confrontation avec les Burundais, les représentants du « pays des Hommes intègres » ont pris le meilleur sur leurs vis-à-vis, qu’ils ont dominé par 4 buts à 1 lors de la troisième journée, avant d’en disposer par 2 buts à zéro ce 13 octobre au Stade Félix Houphouët Boigny d’Abidjan, en Côte d’Ivoire.
Les Etalons s’inscrivent ainsi, les premiers — après les Lions de l’Atlas du Maroc, qualifiés d’office en tant qu’hôtes de la compétition —, sur la liste des qualifiés pour la phase finale du plus grand rendez-vous footballistique d’Afrique.
Et alors qu’il leur reste deux matches retours à jouer dans leur groupe de qualification, notamment contre le Sénégal et le Malawi.
Ces deux adversaires du Burkina se départageront du reste ce 15 octobre, les Lions de la Téranga (Sénégal) se positionnant déjà comme la deuxième équipe à pouvoir se qualifier dans ce groupe.
Des défis à la pelle…
Le Burkina sera donc l’une des vingt-quatre nations présentes à la grand’messe du football continental qu’abrite le Maroc, pour le compte de cette 35e édition qui se jouera du 1er décembre 2025 au 18 janvier 2025.
Une fois de plus, le Ditanyè résonnera dans les stades et les pelouses du Maroc désigneront le prochain champion, l’équipe qui succédera aux Éléphants de Côte d’Ivoire, bien partis, eux aussi, pour venir défendre leur titre.
Plusieurs défis s’affichent déjà sur les tablettes de cette édition. D’abord, le défi de l’organisation qui incombe au Maroc, qui devra sans doute se surpasser pour s’élever au niveau exceptionnel de celle de la CAN’2023 en Côte d’Ivoire.
Ensuite, la Côte d’Ivoire brisera-t-elle la malédiction du champion en titre pour remporter une deuxième médaille d’or d’affilée, la quatrième de son histoire ? Et puis, le Maroc, qui court derrière une deuxième étoile depuis son unique titre remporté en 1976, conclura-t-il « sa » CAN’2025 en surclassant toutes les équipes qui participeront à cette 35e phase finale ? Enfin, et surtout, les Etalons du Burkina s’asseyeront-ils enfin sur le toit de l’Afrique en ramenant au pays ce titre qui les fuit depuis ?
Le plus dur commence !
Les Etalons et la CAN, c’est en effet une histoire d’amour, faite de douleurs et de joies dans une symphonie claire-sombre.
Au total, l’équipe nationale du Burkina a participé à 14 éditions de la CAN entre 1968 et 2024, avec des résultats plutôt mitigés.
Deux fois sur le podium, notamment finalistes en 2013, en Afrique du Sud, et médaillés de bronze en 2017, au Gabon, les Etalons du Burkina ont également terminé quatrième de la compétition en 1998 à domicile, sur 16 équipes, et en 2021 au Cameroun, sur 24 équipes.
Le Burkina dispose donc d’une équipe de football qui compte sur l’échiquier continental, habituée des phases finales de la Coupe d’Afrique des nations depuis 1996.
La seule place qui manque aujourd’hui à son palmarès est la première du podium, puisqu’elle a déjà remporté les médailles de bronze et d’argent.
Les Burkinabè attendent ainsi fiévreusement l’or, qui n’était malheureusement pas au rendez-vous lors de la précédente édition qui s’est jouée au début de cette année en Côte d’Ivoire, et que l’on disait à portée de crampons.
Le moins que l’on puisse dire à présent, c’est que le plus dur commence ! Il faudra se mobiliser, se remobiliser même, pour se donner toutes les chances de concrétiser enfin l’essai à l’issue de cette 35e phase finale de la CAN.
Le coach Brama Traoré, l’encadrement technique, la Fédération burkinabè de football, l’État et le public doivent accomplir, chacun en ce qui le concerne, leurs tâches pour remplir les cases de la réussite.
Car aucune des vingt-trois autres nations qui seront qualifiées pour la compétition n’atterrira au Maroc pour faire de la figuration.
Ainsi qu’on le sait, le football a énormément évolué et le nivellement se fait désormais par le haut ! Il n’y a plus de « petites équipes », a-t-on coutume de dire, et le Burkina n’est pas une petite nation de football.
La compétition est longue, rude, impitoyable. Seuls comptent les résultats sur le rectangle vert et c’est dès maintenant que les Etalons doivent forger leur destin.
Les Burkinabè rêvent de victoire et espèrent que le succès couronnera les efforts. C’est donc le temps de se ceindre les reins, d’affiner les stratégies, de se composer un fond de jeu à toute épreuve… pour espérer tutoyer les autres grands habitués de ce rendez-vous de la détermination.