Le général Pascal Ianni sera à partir du 1er août 2024, le Chef de la Direction du commandement de l’armée française pour l’Afrique. Son nom a été publié mercredi 26 juin 2024 au Journal officiel français.
C’est un Commandement pour l’Afrique à l’image d’autres armées comme celle américaine. L’armée française, visiblement en perte de vitesse selon plusieurs observateurs, compte en faire de même et a décidé de réaménager sa position, informent les médias français.
Ces médias d’information soutiennent que la création d’un commandement Afrique intervient alors que Paris prévoit de réduire à quelques centaines d’hommes sa présence militaire en Afrique de l’Ouest et centrale, dans le cadre de partenariats«rénovés » et «plus discrets».
L’État-major des armées de l’hexagone veut, en effet, « réduire la visibilité et l’empreinte » de ce nouveau commandement, à en croire les mêmes sources qui indiquent qu’il sera basé à Paris et que « les objectifs restent inchangés», comme par exemple le soutien aux pays africains partenaires.
« Le commandement aura pour vocation d’organiser le soutien aux pays partenaires dans la lutte contre le terrorisme et l’extension des trafics, la formation des armées régionales, la stratégie d’accès», précisent toujours les médias français.
Rappelons qu’il y a encore deux ans, outre quelque 1 600 forces prépositionnées en Afrique de l’Ouest et au Gabon, la France comptait plus de 5 000 militaires au Sahel dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
Ces forces ont été progressivement poussées dehors par les nouvelles autorités arrivées au pouvoir à Bamako en 2020, à Ouagadougou en 2022 et à Niamey en 2023.