Le mouvement SENS de Me Guy Hervé Kam a lancé sa campagne législatives à Bobo Dioulasso, ce lundi 02 novembre par une conférence de presse. Me Guy Hervé Kam et ses compagnons ont rendu public les résultats des travaux qu’ils ont mené sur quatre domaines, en fonction des préoccupations de la population. Les résultats ont permis d’établir des projets législatifs qu’ils comptent défendre, une fois à l’assemblée nationale. Il s’agit des domaines des marchés publics, de la promotion immobilière, de la famille et du « système politique partisan du pays ».
Par Etienne Sanon, Correspondant Houet
Le Mouvement SENS annonce dans sa campagne pour les législatives quatre reformes majeures. Il s’agit d’abord du domaine des marchés publics. Pour Me Guy Hervé Kam, Coordonnateur du Mouvement, la corruption y règne. il n’y a pas de place pour les jeunes entreprises, encore moins pour les jeunes dans l’entreprise. Au regard de ses aspects le mouvement SENS dit proposer notamment une réforme qui consistera à faciliter l’accès aux marchés publics aux entreprises jeunes, portées par des jeunes.
En outre, le SENS annonce qu’il faut pénaliser la mauvaise gestion dans le système en cours. Les dispositions pénales n’appréhendent pas la mauvaise exécution des marchés publics. Ce qui a tendance à ne pas inquiéter les entrepreneurs. Il faut donc mettre fin à cet état de fait:« Tout entrepreneur qui accepte un marché de l’Etat, qui l’exerce dans des conditions étrangères aux spécifications techniques nuisant ainsi la qualité des travaux s’exposent à des poursuites et sanctions pénales. »indiquent Me Guy Hervé Kam
Me Kam et ses camarades du mouvement SENS, proposent également une reforme dans le domaine de la promotion immobilière. Ils souhaitent: « la suppression pure et simple de l’activité de promotion foncière. » Les sociétés de promotions immobilières devront produire des logements et non s’accaparer des terres à des fins de spéculations.
Ce n’est pas tout, l’autre reforme consiste a des réalités sociales et culturelles. Elle porte principalement sur le mariage. Le droit au Burkina ne reconnait que les mariages civils, alors que ceux célébrés conformément aux droits coutumiers et religieux restent les plus nombreux, soutient Me Guy Hervé Kam.
La dernière reforme vise le système partisan en politique. Selon le SENS, il faut des reformes. Une d’entre elles, proposera des conditions de reconnaissance des partis pour assainir la scène politique. Beaucoup de partis politiques existent pour faire de la figuration. A en croire les propos de Me Guy Hervé Kam, les chiffres parlent d’eux même. Sur plus de 250 partis politiques, seulement 100 prennent part aux élections législatives, se désole-t-il.
Le mouvement SENS n’étant engagé que pour les législatives, Me Angelin Poda, porte-parole de campagne du mouvement, invite la population à voter massivement ses candidats aux élections législatives. Ce qui est de l’élection présidentielle, à l’entendre, libre à chacun de voter le candidat de son choix, le mouvement ne supporte aucun.