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Café littéraire du Club de lecture de Flamme de l'espoir
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Le Club de lecture Flamme de l’espoir a organisé son 7e café littéraire mensuel autour du roman « La hantise de l’ignorance » de Nestor Gagré à l’Université Joseph Ki- Zerbo de Ouagadougou. C’était le samedi 25 janvier 2025.

Par Natabzanga Jules Nikièma (correspondant)

Pour son septième café littéraire, « La hantise de l’ignorance » de Nestor Gagré a été le roman du mois présenté au public par le Club de lecture Flamme de l’espoir. L’activité a été menée en collaboration avec l’Association Littérature sans frontière. De façon pratique, le choix du livre se fait à l’avance après avoir pris connaissance de son contenu. Les participants l’achètent et s’approprient son contenu avant le café littéraire lors duquel des échanges autour de l’auteur et de son œuvre se font.

Christine Zoarma, miss littérature 2022, écrivaine et présidente fondatrice du Club de lecture Flamme de l’Espoir, est satisfaite. « Le savoir se trouve dans les livres. Chaque livre qu’on ouvre est une expérience qu’on acquiert. La lecture est la nourriture de l’âme. Il est donc crucial de cultiver l’amour de la lecture. Et cette culture de la lecture commence dès le bas-âge. A la maison ou à l’école, donnons le bon exemple en incitant les enfants à lire. L’enfant ne copie que ce qu’il voit », a-t-elle fait savoir.

Alice Tago, étudiante en deuxième année d’économie à l’Université Thomas Sankara, est à sa première participation au café littéraire. Elle a été motivée par sa passion pour la littérature, les discussions enrichissantes et l’opportunité de rencontrer des esprits brillants partageant les mêmes passions. Elle est impressionnée par la qualité des échanges, l’organisation, la diversité des participants et la pertinence des thématiques abordées. « J’ai non seulement appris beaucoup, mais aussi j’ai noué des contacts précieux avec des personnes partageant les mêmes intérêts », explique-t-elle. « Ces moments sont des sources d’inspiration et de renforcement des capacités intellectuelles », souligne-t-elle.

Ignace Kaboré est à sa troisième participation. « J’ai participé aux activités littéraires pour enrichir ma culture. Cela m’a permis de comprendre des choses que j’ignorais », déclare-t-il.

Malgré les difficultés, le Club de lecture Flamme de l’espoir ambitionne d’organiser des cafés littéraires dans les établissements scolaires, d’intégrer des auteurs africains aux cafés littéraires, de mettre en place des sous-clubs de lecture dans les établissements scolaires et d’animer des activités littéraires dédiées aux tout petits.

Pour le futur, des participants suggèrent, par exemple, d’améliorer la diffusion des informations via les réseaux sociaux, de cibler les établissements scolaires pour mener les activités.

Le Club de lecture Flamme de l’Espoir est un cadre littéraire créé pour promouvoir la lecture, redonner à la littérature toutes ses lettres de noblesse et vulgariser le savoir tout en permettant aux jeunes de s’exprimer et de vivre pleinement leur amour pour la littérature et la lecture. Son objectif est de cultiver l’amour de la lecture chez les jeunes, les inciter à s’intéresser davantage aux activités littéraires et de promouvoir nos écrivains dans le but de former une relève littéraire de qualité en Afrique et particulièrement au Burkina.

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