La Direction provinciale de l’Education préscolaire, primaire et non formelle du Loroum a organisé, du 8 au 9 mai 2025 à Titao (chef-lieu de la province du Loroum), les 48 heures de l’enseignant. « L’enseignant, pilier de la résilience communautaire dans le Loroum ». C’est le thème de l’activité qui s’est tenue à la Maison des jeunes de ladite ville sous la présidence du Haut-commissaire de la province, Djibril Bassolé.
Les 48 heures d’hommage à l’enseignant du Loroum ont permis à tous les acteurs du système éducatif de marquer, par exemple, un arrêt, de réfléchir sur des stratégies de rattrapage des cours. L’activité a été parrainée par l’Association pour le développement de la province du Loroum.
Au cours de celles-ci, les participants ont eu droit à une conférence publique sur les thèmes « Les retards dans le programme : quelles stratégies pour les rattraper ? » et « L’éducation face aux crises : cas du Loroum ». La conférence a permis aux enseignants, aux leaders d’opinion et aux parents d’élèves de toucher du doigt les réalités du système éducatif de la province.
Outre la conférence publique, il y a eu d’autres activités comme des expositions de mets locaux, des prestations d’artistes, un don de sang, un cross populaire, un match de football entre enseignants et Forces de défense et de sécurité (FDS).
Les enseignants du Loroum, qui officiaient dans les sites d’enseignement à Ouahigouya, sont revenus dans leur province d’origine en janvier dernier dans un contexte d’insécurité avec pour objectif de relancer l’éducation dans la zone.
Le Directeur provincial de l’Education préscolaire, primaire et non formelle du Loroum, Sidiki Mandé, a relevé qu’il y a lieu d’encourager les enseignants, de les motiver en marquant un arrêt afin de leur permettre de communier avec la population et les autres fonctionnaires de la province.
« Dans cette crise, les enseignants jouent un grand rôle primordial. Au-delà de l’aspect pédagogique, leur présence réconforte la population. La présence des éducateurs dans la province a donné une autre couleur à la vie. Grace à eux, les populations sont motivées à retourner dans leurs localités d’origine », a indiqué le Directeur provincial.
Par Zakiss Ouédraogo, correspondant dans le Yatenga
