Dans un communiqué le 25 février 2022, le Collectif Amour pour la Patrie (CAP) a lancé un appel à témoignage à charge ou à décharge, sur des indices, faits, ou attitudes du Lieutenant-Colonel Zoungrana pouvant être liés aux infractions administratives collées à son image. Aussi, il a rassuré l’opinion nationale sur sa sincérité et sa volonté de préserver la dignité et la sécurité physique de la famille du Lieutenant colonel Emmanuel Zoungrana.
Par Tatiana Kaboré
Arrêté le 10 janvier 2022, le Lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana était accusé de tentative de coup d’Etat. « Par un communiqué sans numéro du 24 février 2022, la Procureure Militaire du Tribunal Militaire informait l’opinion nationale d’accusations de blanchiment de capitaux, d’enrichissement illicite, etc« , explique le collectif Amour pour la paix. Il déplore « le flou de la justice militaire ».
Selon le CAP, cette attitude montre l’incapacité manifeste du tribunal militaire à trouver le moindre indice de culpabilité de l’officier. « Et suite à l’avènement du putsch le 24 janvier par d’autres putschistes, le parquet militaire a reformulé d’autres charges administratives contre l’officier« , poursuit le CAP.
De leur avis, ces communiqués répétés, sont « faux et diffamatoires, non professionnels et irresponsables« , mais aussi, de nature à exposer la famille et les proches du Lieutenant-Colonel Zoungrana arrêté et incarcéré depuis plus d’un mois sans présentation du « moindre indice ou signe, ni preuve de ce qui circule sur les réseaux sociaux« .
Le Collectif Amour pour la Patrie informe de ce fait, l’opinion que jusqu’à ce jour, « aucun service militaire administratif et financier ni aucune structure de l’armée n’est associé ni témoin des accusations administratives portées sur le communiqué« .
Pour ainsi contribuer à manifester la vérité, et en attendant que la justice militaire éclaire l’opinion publique sur les moindres indices de culpabilité de l’officier concerné, le collectif lance « un appel à témoignage à charge ou à décharge, sur des indices, faits, ou attitudes du Lieutenant-colonel Zoungrana pouvant être liés, assimilés aux infractions administratives collées à son image« .
Outre cela, il rassure l’opinion nationale sur sa sincérité et sa volonté de préserver la « sécurité physique, l’honneur, la dignité de la famille de l’officier victime de diffamation, d’acharnement et de détention arbitraire« .