Dans un communiqué de presse parvenu à la rédaction de Libreinfo.net , l’ambassade de la France au Burkina a fait le point de son intervention dans la lutte contre la pandémie de coronavirus. Des dons ont été faits et la promesse de renforcer son engagement à travers la mise à la disposition du Burkina d’autres vaccins est pris.
Par La Rédaction
Dans la lutte contre la pandémie à coronavirus dans les pays en développement, la France ne reste pas en marge. C’est pourquoi, elle appuie le Burkina Faso depuis le début de la maladie. Cela répond à l’engagement de la France, qui dès le début de la pandémie en 2020, a eu des concertations avec notamment la Commission Européenne, l’Allemagne et l’OMS. Elle avait alors proposé de consacrer aux pays d’Afrique une partie des stocks de vaccins, disponibles en Europe afin d’accélérer leur distribution et leur administration, explique le communiqué.
La concrétisation de cette décision s’est faite avec le don, en mai 2020, de 115 000 doses de vaccins Astra Zeneca, délivrés grâce à la facilité COVAX, qui a permis au gouvernement burkinabè de lancer sa campagne de vaccination.
L’ambassade de France au Burkina souligne que le Burkina Faso a été appuyé dans sa riposte à l’épidémie à hauteur de près de 25 millions d’euros en 2020, soit plus de 16 milliards de francs CFA.
La France dit être convaincue que seule une approche multilatérale peut répondre au défi auquel le monde est confronté. Ainsi, elle, comme d’autres pays, a milité pour une réponse rapide à cet enjeu mondial de santé publique.
L’ambassade de France indique dans son communiqué de presse que c’est le sens du dispositif COVAX que soutient dès le départ par le Président Emmanuel Macron. « COVAX est de permettre l’accès aux vaccins validés par l’OMS pour 20% de la population de chacun des 92 pays éligibles, soit environ 4 millions de personnes pour le Burkina Faso, d’ici fin 2021 », lit-on dans le communiqué.
D’ailleurs, la France a ainsi été parmi les promoteurs de l’Accélérateur Access To COVID-19 Tools (“ACT-A”), lancé le 24 avril 2020. L’objectif de ce mécanisme de solidarité internationale est de soutenir les systèmes de santé en rendant possible un accès équitable et universel aux produits de santé COVID-19. « La France a demandé que le vaccin contre la COVID-19 soit considéré, sur le même principe, comme un bien public mondial accessible à tous», informe l’ambassade.
Ce premier résultat concret, relate le communiqué, a confirmé l’importance centrale du dispositif ACT-A. Cet effort de solidarité devait être poursuivi en mettant en place, comme proposé par le Président Emmanuel Macron, des mécanismes de partage de doses qui pourraient permettre d’accélérer la distribution des vaccins en Afrique.
Promesse est faite de renforcer ses engagements, en répondant aux appels de l’OMS d’augmenter la part de doses cédées à COVAX à destination des pays les plus fragiles. « Les dons à venir de la France ne seront pas limités à Astra Zeneca (le portefeuille de vaccins de COVAX inclut 5 vaccins : Pfizer/BioNtech, Astra Zeneca, Novavax, Janssen/Johnson & Johnson, Sanofi/GSK)», rassure l’ambassade.