Le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, était face aux forces vives de la nation, ce jeudi 11 juillet 2024 au Palais des sports de Ouaga 2000. Le président a exposé la nouvelle dynamique du pays pour lutter contre le terrorisme.
Devant les forces vives de la nation venues des 13 régions du pays, le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, est revenu sur la lutte contre le terrorisme. Le Président Traoré, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, a prévenu qu'<<il va renforcer le front. >>
Et il poursuit : << les citoyens qui se promènent dans les cours des Forces combattantes tombées pour prêcher la négociation avec les terroristes, il n’y a pas de négociation possible, il faut combattre>>, précise-t-il.
Dans cette déclaration, le président explique comment se comportent certains frères africains. « Ils (les impérialistes) trouveront toujours des Noirs qui vont s’exciter et prendre les armes pour combattre leurs frères en échange de quelques billets de dollars», dit-il.
En ce qui concerne les partenaires dans la lutte contre le terrorisme, « nous avons des partenaires qui ont accepté de nous livrer des équipements militaires stratégiques que nous paierons dans le temps. (…) Si nous ne nous battons pas, les terroristes viendront nous chercher…», déclare le capitaine Ibrahim Traoré.
Sur le plan de la sécurisation, le Président du Faso a été plus clair. << Partout au Burkina, il y a des villages qui veulent la présence militaire. C’est pourquoi il nous faut toujours recruter et équiper les soldats.>>
Pour y arriver <<nous voulons que le niveau de notre Armée atteigne un niveau jamais égalé dans la sous-région », reconnaît le capitaine Ibrahim Traoré.
Sur le terrain, le chef de l’État fait cas de la complexité de la lutte contre le terrorisme. << En 2022 à côté, nous avons été chassés, mon unité et moi, d’un village sous prétexte qu’ils sont en bonne entente avec les terroristes.>>
Et <<aujourd’hui, ils reviennent sur les réseaux sociaux pour appeler au secours. Nous y étions. Il n’y a pas d’alliance possible avec ces gens. Ce sont des criminels. Nous devons combattre », indique le président Traoré.