spot_img

Mali : A la demande des autorités maliennes, le Danemark envisage de retirer sa centaine de soldats

Publié le : 

Publié le : 

Le Danemark a annoncé le jeudi 27 janvier vouloir retirer sa centaine de soldats qu’il a déployé au Mali dans le cadre de l’opération Takuba. Elle répond de ce fait à la demande des autorités maliennes de la transition. Ces dernières avaient exigé le retrait immédiat de ces troupes danoises déployées selon elles, sans le consentement de Bamako.

Par Nicole Sawadogo, stagiaire

Le lundi janvier 2022, le gouvernement malien sommait le Danemark de retirer ses soldats déployés sans un accord bilatéral le 18 janvier 2022.

A la suite de cela, le Danemark dénonçant un « jeu politique sale de Bamako » le jeudi 27 janvier, a décidé de préparer son retrait militaire.

Le ministre des affaires étrangères danois Jeppe Kofod, a déclaré que « les généraux au pouvoir ont envoyé un message clair où ils ont réaffirmé que le Danemark n’était pas le bienvenu au Mali. Nous ne l’acceptons pas et pour cette raison, nous avons décidé de rapatrier nos soldats. »

Abdoulaye Maïga, porte-parole du gouvernement malien a affirmé le mercredi 26 janvier que le Mali n’est pas au stade d’incident diplomatique avec le Danemark.

Il l’a cependant invité à faire attention à certains partenaires qui ont du mal à se départir « des réflexes coloniaux. »

Il a de même invité la ministre française des armées Florence Parly à « plus de retenue » et à respecter le principe élémentaire de non-ingérence dans les affaires étrangères d’un Etat.

Florence Parly avait en effet le mardi 25 janvier accusé la junte malienne de multiplier les « provocations ».

www.libreinfo.net

- Advertisement -

Articles de la même rubrique

Sénégal : Ces réformes du président Faye qui pourraient bouleverser des partenariats

La présidentielle au Sénégal a livré son verdict. Bassirou Diomaye Faye est le vainqueur dès le premier tour avec des résultats provisoires de 53,7%...

Togo : une nouvelle république par césarienne…

Adoptée nuitamment le 25 mars dernier, la nouvelle Constitution du Togo, architecture d’une cinquième République, n’attend plus que la promulgation du chef de l’État...

Sourou : le Haut-Commissaire Désiré Badolo est installé dans ses fonctions

Désiré Badolo est désormais le nouveau Haut-Commissaire de la province du Sourou, région de la Boucle du Mouhoun. Il a été officiellement installé ce...

Togo : une nouvelle constitution à la Faure Gnassingbé

Les députés togolais ont adopté le 25 mars 2024, une nouvelle Constitution changeant l’actuel régime présidentiel en régime parlementaire. Par Issoufou Ouédraogo Au Togo, c'est désormais...

Sénégal : Le mouvement SENS félicite le président Bassirou Diomaye Faye

Le mouvement Servir et non se servir (SENS), dans une déclaration datée du 26 mars 2024 a adressé ses félicitations au candidat de la...
spot_img

Autres articles

Sénégal : Ces réformes du président Faye qui pourraient bouleverser des partenariats

La présidentielle au Sénégal a livré son verdict. Bassirou Diomaye Faye est le vainqueur dès le premier tour avec des résultats provisoires de 53,7%...

Burkina/Sécurité : 48h pour magnifier la femme «officier de police individuel burkinabè »

Ce 28 mars 2024 à l'école nationale de police à Ouagadougou, une  cérémonie d'hommage est organisée à l'endroit de toutes les femmes policières burkinabè...

Togo : une nouvelle république par césarienne…

Adoptée nuitamment le 25 mars dernier, la nouvelle Constitution du Togo, architecture d’une cinquième République, n’attend plus que la promulgation du chef de l’État...

Burkina: le SAMAB dénonce des reformes dans la magistrature

Le Syndicat autonome des magistrats burkinabè (SAMAB) célèbre cette année ses 41 ans d'existence. Ainsi, le 27 mars 2024, dans un communiqué, le syndicat...

[Mémoire] L’Histoire du Burkina Faso racontée par les arts

L’écriture de l’histoire du Burkina Faso est en chantier même si peu d’informations filtrent sur le projet. Si cette grande ambition d’écrire sur l’histoire...