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Des manifestants ont apporté leur soutien à la Transition ce 28 janvier 2023 à Ouagadougou et plusieurs autres villes du Burkina Faso comme à Bobo Dioulasso (Hauts-Bassins) et à Ouahigouya dans la région du Nord. Ils ont dit soutenir également les forces de défense et de sécurité et l’ensemble des mesures dites de souveraineté prises par les autorités.

Par Valérie Traoré

C’est à partir de 9h, ce samedi 28 janvier 2023, que la Place de la Nation de Ouagadougou a commencé à se remplir de manifestants venus de plusieurs horizons.
Une disposition sécuritaire a été mise en place par des bénévoles.

Jeunes, vieux, leaders religieux et coutumiers sont présents. Chacun manifeste à sa manière : certaines personnes sautillent, d’autres dansent au son de la musique que diffusent de grandes enceintes. Toutes sortes de messages sont inscrits sur des pancartes brandies par des manifestants.

Sur ces pancartes, écrites en français et en arabe, on pouvait lire, par exemple: « Arrêter les complices de la France. Nous disons non à la colonisation ! »; « l’armée française dégage ! Soutien au président Ibrahim Traoré » ou encore « Vive Ibrahim Traoré ! Nous soutenons le Burkina et le gouvernement ».

Une minute de silence a été observée à l’endroit des disparus.
Aux environs de 10 h, à cette place mythique, des leaders religieux et les manifestants ont organisé une séance de prière.

Un podium géant a été dressé pour l’occasion. Artistes et manifestants s’y succèdent, tour à tour. De quoi donner de l’énergie aux manifestants.

manifestants Burkina Transition
Des manifestants à la place de la nation de Ouagadougou

Les slogans sont scandés : « L’impérialisme…A…bas !…Politiciens, Terrorisme,…A..bas ! La politique française…, les politiciens corrompus… A… bas ! ! … »

Comme à l’accoutumée, ce sont des drapeaux russes et burkinabè qui flottent.
Toute cette mobilisation est une initiative des coordinations des organisations de la société civile qui regroupent presque toutes les organisations du Burkina Faso, explique un membre du comité d’organisation du meeting.

Parmi les manifestants rassemblés, M. Sékou Tounkara, un activiste malien venu apporter son soutien au peuple burkinabè.

Ce meeting intervient suite à plusieurs décisions prises par le gouvernement burkinabè, notamment le rappel par Paris de l’ambassadeur de France Luc Hallade récusé par les autorités burkinabè et le départ, dans un délai d’un mois, des forces spéciales françaises de l’Opération Sabre, du territoire burkinabè.

Pour les manifestants, ce sont de grandes décisions à saluer. Selon eux, il faut une diversification des partenariats.

Des manifestations similaires ont eu lieu à Bobo Dioulasso et à Ouahigouya pour soutenir la Transition dirigée par le capitaine Ibrahim Traoré depuis le 30 septembre 2022.

Lire aussi: Burkina Faso : Des manifestants de nouveau dans les rues de Ouaga pour exiger le départ du pays de l’armée française

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