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Burkina Faso : chaude journée entre les forces de sécurité et des manifestants à Ouagadougou

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Les forces de sécurité ont réprimé le samedi 27 novembre à Ouagadougou des manifestations. La police et la gendarmerie ont pris d’assaut très tôt le contrôle des grandes places de la ville pour éviter les attroupements. Cela n’a pas pu empêcher le public de manifester en petit groupe.

 

Par Rama Diallo, stagiaire

Les manifestants ont commencé à se rassembler à la place de la révolution autour de 8h00. Vers 8h30 ils ont commencé à bloquer la circulation autour de la place de la révolution. Ces jeunes hommes en majorité avaient des sifflets dans la bouche. Ils répétaient en boucle, « libérez Kosyam ». L’on entendait certains dire « Roch dégage ».

L’adrénaline est montée lorsqu’un véhicule transportant des Kolgwéogos a voulu forcer pour passer. N’eût été l’intervention des gendarmes, ces hommes allaient être lynchés par les manifestants.

Un manifestant du nom de Ali Baogo pense que le général Gilbert Diendéré est l’homme qui pourra faire sortir le Burkina Faso de cette crise sécuritaire. Pour lui, il faut repartir vers la formation CDR pour que le pays puisse retrouver la paix.

«Qu’il libère le général Diendéré. Il va nous former et nous allons le suivre à moto pour libérer notre pays. Si Diendéré est devant je pense que tous les jeunes vont accepter aller combattre », a-t-il laissé entendre.

«Roch Kaboré, est le président le plus incompétent que le Burkina Faso qu’a connu depuis son indépendance. Nous n’allons pas accepter que nos frères partent mourir au front affamé. « Roch dégage, j’ai perdu mes deux petits frères dans l’attaque d’Inata.

Si le président était compétent il allait trouver des solutions pour éviter ce genre d’attaque », a indiqué Hosgordon. Il trouve inadmissible que les policiers viennent jeter du gaz lacrymogène sur les manifestants. Ce comportement, pour lui, montre que les autorités ne compatissent pas à la douleur des parents des victimes et du peuple.

La démission du président est là seule alternative pour libérer le pays. Car elle estime que l’inaction du président rime avec sa faiblesse ou avec sa complicité. « Pourquoi c’est à la veille de la marche qu’il sort pour parler. Pourquoi quand ça tuait au Sahel, à l’Est et dans les autres localités il n’est pas sorti. Il fallait qu’il réagisse depuis.

Nous sommes devenues des veuves, avec des enfants enfants en charge. Nos maris sont morts laissant derrière eux des femmes enceintes. Non nous ne voulons plus qu’on tue nos maris comme des animaux sans défense. Nous voulons la démission pure et simple du président », a souhaité Marietou Ouédraogo.

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