Le ministre de la communication porte-parole du gouvernement, Ousseini Tamboura a reçu l’association des éditeurs et professionnels de médias en ligne(AEPML), jeudi 21 janvier 2021 à Ouagadougou. Cette rencontre de prise de contact a été l’occasion pour l’association de soumettre au ministre nouvellement installé, ses préoccupations.
Installé le 14 janvier 2021, le ministre de la communication porte-parole du gouvernement, Ousseini Tamboura veut s’imprégner des réalités du secteur des médias. Une rencontre est initiée avec l’association des éditeurs et professionnels de médias en ligne (AEPML). Les échanges qui ont duré une heure d’horloge, ont porté sur les problèmes spécifiques des médias en ligne, afin de voir comment travailler à l’atteinte de bons résultats, selon le porte-parole de l’AEPML, Cyriaque Paré.
Ces problèmes sont entre autres, liés à la fiscalité. L’entreprise de presse indique M. Paré, n’a pas de fiscalité spécifique alors qu’elle reste une entreprise spécifique de par le service public qu’elle rend. Il y a également le problème de l’accès à la manne publicitaire émise par l’administration publique, la question des avantages de la carte de presse et enfin la question de l’augmentation de la subvention de l’État », égrène le porte-parole de l’association.
L’AEPML a aussi demandé l’appui du ministre Tamboura, dans le plaidoyer auprès des opérateurs de téléphone mobile. Selon l’explication de Cyriaque Paré, la presse en ligne leur apporte la clientèle, car beaucoup de citoyens consomment l’information en ligne qui est accessible gratuitement et qui permet aux opérateurs de téléphonie mobile d’engranger des bénéfices. Mais en retour, les organes de presse en ligne n’ont pas d’avantages spécifiques liés à cette production.
Créer en 2015, l’association des éditeurs et professionnels de médias en ligne (AEPML) a pour objectif principal de promouvoir les médias en ligne au Burkina Faso. Elle défend les intérêts moraux et matériels des acteurs en prenant en compte l’ensemble des préoccupations de ses membres et en contribuant à une meilleure organisation de la presse en ligne au Burkina.