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Musique : Kalam s’inspire des réalités du quotidien dans son nouvel album « Tiin-bo »

Musique Kalam Tiin-bo

L’artiste Kalam la Reine de l’instrument de musique Kundé, a procédé à la présentation officielle de son nouvel album « Tiin-bo ». C’est un opus de neuf titres posés en langue Mooré, Français et Dioula. La dédicace de l’œuvre a eu lieu le jeudi 3 juin 2021 à Ouagadougou.

Par Tatiana Kaboré

Après son premier album qu’elle a baptisé « Woub-Ri » qui signifie éducation en Mooré, l’artiste Kalam revient avec un nouvel album intitulé « Tiin-bo ». Dans ce nouvel opus composé de neuf titres, l’artiste traite de plusieurs thèmes.

Le premier titre est « Mousso Bognin ». Dans cette chanson, Kalam galvanise et motive les femmes battantes qui osent affronter la vie en entreprenant dans tout domaine d’activités. Elle invite les uns et les autres à un changement de mentalité en privilégiant la complémentarité homme-femme pour un développement durable social, économique et culturel.

Dans le second titre dénommé « Witb Yaada », elle valorise les différents instruments de musique à savoir le Kundé. Cette musique laisse entrevoir toute la splendeur mélodieuse du Kundé dans un rythme wennega avec un langage dont un habitué du Kundé comprend le sens.

Le troisième titre « Poog-Saada », est une invite aux femmes au foyer de demeurer belle dans la forme et dans le fond. Mais aussi à entreprendre des initiatives pour toujours séduire leur époux.

« N’naye Nana » est le quatrième titre. Dans ce titre chanté en dioula, Kalam appelle sa génitrice à lui donner son « kolgo » (soumbala), un bouillon traditionnel. Ce qui sous entend une demande de bénédictions de la part de sa mère.

Le cinquième titré « Buud Warba » invite tout un chacun à apporter sa part contributive pour une meilleure éducation de la société.

Ditanyè 100% traditionnel

La Reine du Kundé et son groupe ont religieusement adapté l’« Hymne national » du Burkina Faso joué à partir du Kundé et d’autres instruments traditionnels. Ces instruments sont entre autres la calebasse, le violon, le tam-tam et la flûte.

Généralement chanté avec des instruments modernes lors des cérémonie, l’artiste dit à travers cette reprise s’approprier une fois de plus le Ditanyè en le faisant à 100% d’instrument du terroir.

« On gagne » est le septième titre. Il est chanté en featuring avec le groupe Duny yaam. Ce titre est né du retour du festival Nabasga de Zorgho en 2019. Il est une invite à plus d’abnégation, de courage, de persévérance et d’espoir dans tout ce que l’on entreprend pour un avenir meilleur.

Le huitième titre « Faan paa-rite » qui signifie « tout ne se mange pas » est un résumé de ce que dit la chanson. C’est une chanson qui navigue entre le Winnga, le Wiré et le Warba. Le denier titre est dénommé « Sukou kan ». C’est un instrumental dans lequel Kalam donne le champ libre à l’expression du violon traditionnel joué par l’un de ses musiciens et accompagnés par le Kundé, la calebasse et la flûte.

Bénie par son père

L’artiste dit s’être inspiré du vécu quotidien pour la composition de ces chansons. Toujours voilé, elle estime qu’au moment venu son visage sera découvert. « Je vais rester voilé durant un certain moment avant de procéder au dévoilement de mon visage », a-t-elle laissé entendre.

La cérémonie de dédicace a connu la présence de plusieurs artistes tels que Maï Lingani, Donsharp Debatoro. Mais aussi de plusieurs acteurs culturels. Le père de Kalam, venu du village était aussi présent. Il a à l’occasion remercié ceux qui étaient présents. Il a par la suite exprimé des bénédictions à sa fille.

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