La direction du Groupe Orano, spécialisé dans la production de l’uranium, annonce qu’il est toujours sans nouvelle du Directeur d’Orano Mining Niger, depuis l’irruption d’agents des forces de l’ordre nigériennes dans les bureaux des filiales SOMAÏR, COMINAK, IMOURAREN SA et Orano Mining à Niamey.
Depuis le lundi 5 mai 2025, c’est silence radio. Le Groupe Orano a dû saisir la justice nigérienne. Dans un communiqué, le Groupe indique que « lors de l’intrusion (des forces de sécurité nigériennes, ndlr) du matériel informatique ainsi que les téléphones portables de l’ensemble du personnel ont été saisis, et les directeurs généraux des filiales ont été entendus et interrogés sur place ».
C’est à l’issue de cette opération que le Directeur d’Orano Mining Niger aurait été conduit à la Direction générale de la documentation et de la sécurité extérieure (DGDSE). « Depuis cette arrestation, aucune communication n’a pu être établie avec lui, et la Police empêche toujours l’accès aux locaux des filiales à Niamey », soutient le Groupe français qui a engagé un bras de fer avec l’État nigérien depuis un bon moment.
Cela fait suite à la saisie par l’État nigérien de l’uranium enrichi et à la prise du contrôle de la SOMAÏR, une filiale de Orano. Depuis lors, les actions en justice de la part d’Orano ne font que se multiplier dont plusieurs procédures internationales d’arbitrage à l’encontre de l’État du Niger.