Les Nigériens sont appelés ce dimanche 21 février aux urnes pour le second tour de l’élection présidentielle. Plus de 7 millions d’électeurs peuvent voter selon la commission électorale nationale indépendante (CENI). Au total, 26 000 bureaux de votes vont être ouverts dans les 8 régions du pays. Les deux candidats à la conquête du pouvoir d’Etat sont : Mohammed Bazoum du PNDS, parti au pouvoir et Mahamane Ousmane du RDR Tchanji, parti de l’opposition.
Par Siébou Kansié
C’est la phase ultime de la présidentielle au Niger. Dans les jours à venir, les Nigériens auront l’un des deux candidats au second tour comme président, qui va succèder au président sortant Mahamadou Issoufou. Au premier tour du scrutin qui s’est déroulé le 27 décembre 2020, Mohamed Bazoum âgé de 61 ans, le dauphin du président Issoufou est arrivé en tête avec 39% des voix, suivi de l’ex-président Mahamane Ousmane 71 ans, avec 17% des suffrages exprimés.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que la bataille s’annonce âpre avec les alliances qui ont eu lieu à l’issue du premier tour. Mohammed Bazoum, candidat du parti au pouvoir semble être le grand favori. Au delà des alliances, il bénéficie du soutien de l’actuel président nigérien avec qui, le PNDS a été créé depuis une trentaine d’années.
Son challenger Mahamane Ousmane, ancien président du Niger est aussi connu des électeurs. En plus, il bénéficie du soutien du principal opposant, Hama Hamadou, recalé à la présidentielle pour antécédents judiciaires.
C’est donc un scrutin avec beaucoup d’enjeux, car ce sera la première fois que le Niger fera une succession pacifique entre deux présidents démocratiquement élus.