En Chine, le nouvel an dont le 31 décembre est le réveillon n’est pas fêté. Et pour cause. Les Chinois ont leur propre nouvel an. Seuls les étrangers célèbrent le Nouvel An à l’instar des pays occidentaux ou africains. Mais comment les Burkinabè se sont-ils organisés ?
Par Sana Aloute, correspondant en Chine
Au sein de la communauté burkinabè comme dans d’autres communautés africaines en Chine, les gens se sont réunis à leur manière pour accueillir la nouvelle année 2024. Ainsi, la communauté chrétienne burkinabè a observé le Nouvel An dans la prière.
Des étudiants en commerce international et en économie, tels que Tindano Yémpabou et Combari Hamiyé ont partagé leurs expériences du réveillon, passant de 22h à 4h du matin avec la communauté francophone africaine, composée de Burkinabè, Togolais, Béninois, Ivoiriens, Congolais, etc.
Selon eux, la célébration du Nouvel An en Chine diffère considérablement de celle du Burkina Faso. Tout d’abord, il n’y a pas de congés, et la célébration se fait de manière sobre pour ne pas déranger les voisins.
Il est à noter qu’en Chine, surtout à Pékin, il y a peu d’églises officielles. Généralement, les fidèles chrétiens louent des hôtels pour les cultes du dimanche et d’autres célébrations.
Le bureau des étudiants burkinabè à Pékin qui avait prévu d’organiser une veillée le 31 décembre a été finalement reportée en raison du faible taux de participation.
Les organisateurs expliquent cet ajournement par les examens de fin de semestre, car les cours se poursuivent normalement.
La plupart des Burkinabè à Pékin sont des étudiants, et pendant les vacances, ils se réunissent généralement ou visitent individuellement les personnels de l’ambassade du Burkina à Pékin. C’est également l’occasion de savourer les plats burkinabè.
En somme, les étudiants burkinabè qui n’ont pas pu célébrer le Nouvel An, souhaitent néanmoins une excellente année 2024 au Burkina avec l’espoir que la paix revienne au pays.