Dans la nuit de mercredi 29 à jeudi 30 mars 2023, il y’a eu des tirs de sommations au centre ville de Ouagadougou, non loin de la primature devenue aujourd’hui la présidence du Faso, depuis l’arrivée au pouvoir de Ibrahim Traoré le 30 septembre 2022.
Par La Rédaction
Ce jeudi 30 mars 2023, plusieurs sources ont confié à Libreinfo.net qu’il y’a eu un mort pendant les «tirs de sommations» qui ont eu lieu à Ouagadougou.
Il s’agit, en effet, selon un communiqué du parquet militaire, d’un homme âgé de 35 ans et membre de la communauté des missionnaires d’Afrique, mortellement touché, au moment où les soldats ont effectué des tirs pour arrêter une autre personne qui aurait refusé d’obtempérer.
« Malheureusement, un usager qui se déplaçait dans un véhicule Nissan qashqai immatriculé 8219 D8 03, dans les environs a été mortellement touché» explique le parquet militaire.
« Les premières constatations ont permis d’identifier la victime de nationalité étrangère du nom de SIMUKONDE Sense» lit-on dans le communiqué.
Le parquet rassure cependant qu’une enquête est ouverte pour élucider les circonstances de l’incident.
Dans la soirée du mercredi, l’Etat-major général des armées avait indiqué dans une note qu’il s’agissait « des tirs de sommations qui visaient à alerter un usager imprudent» avant de déclarer que «les populations sont invitées à garder leur calme et à vaquer paisiblement à leurs occupations !»
Malgré tout, plusieurs jeunes ont convergé dans la foulée vers le rond point des Nations Unies (Centre ville) pour soutenir disent-ils, le président Ibrahim Traoré.
Ce n’est pas la première fois que l’on observe des «tirs de sommations» dans la capitale burkinabè depuis l’avènement du terrorisme.
A bord d’un véhicule, deux femmes avaient trouvé la mort en juin 2022 suite à des « tirs de sommations », expliquait le tribunal militaire dans un communiqué. Une troisième personne à bord du véhicule avait été blessée.
De sources sécuritaires, elles avaient été mortellement fauchées après avoir tenté de forcer la barrière de sécurité de la base aérienne 511 de l’aéroport international de Ouagadougou.
Face à la menace terroriste, la sécurité a été renforcée autour des casernes et autres points stratégiques dans plusieurs localités du Burkina Faso.
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