Le Cadre de réflexion et d’action pour le développement durable (CREDD) a organisé sa deuxième conférence publique de l’année 2021, le samedi 26 juin 2021 à Ouagadougou. Il s’est agi au cours de la rencontre de mener des réflexions sur le rôle et la place des religions dans la quête de la paix sociale au Burkina.
Par Abdoul Wahab Mandé, Stagiaire
Au début des travaux, le président du cadre de réflexion et d’action pour le développement durable (CREDD), Pato Dondassé a dépeint sans complaisance, la situation sécuritaire.
A cet effet, il a évoqué le contexte « sécuritaire pitoyable » marqué par des tueries quotidiennes de populations perpétrées par des individus qui se disent défenseurs de Dieu.
Pour lui, au regard du contexte difficile que vivent bon nombre de Burkinabè, il est nécessaire de se pencher sur le rôle et la place de la religion dans la quête de la paix et de la stabilité politique et économique.
« Ce que nous vivons dans notre pays, nous démontre à plus d’un titre que la religion est devenue un élément central dans notre quête de paix sociale, économique et politique », a noté le président de la CREDD, Pato Dondassé.
Et d’ajouter que « nous ne pouvons plus aller à la recherche d’une paix au Burkina sans regarder le monde religieux. »
D’où, la tenue de cette conférence sous le thème « l’histoire des religions dans la vie sociopolitique et culturelle du Burkina Faso, rôle et impact de la religion traditionnelle, chrétienne et musulmane dans la dynamique de construction de la nation burkinabè. »
Ce thème, dit-il, va permettre de retracer l’histoire des religions au Burkina Faso et également de se pencher sur le rôle de chacune d’elles dans la construction du pays. Un thème qui appelle à un partage d’idées et de pensées en vue de contribuer à la marche vers un développement durable.
Pour y arriver, le président du CREDD a mis en place un plan triennal qui s’articule autour de quatre axes majeurs. Pour ce faire, le CREDD entend contribuer à la l’amélioration du jeu démocratique et à la bonne gouvernance.
Il entend également proposer des solutions aux grandes interrogations liées au développement social des Burkinabè.
C’est également la formulation de solutions concrètes aux problématiques économiques et aussi la question de la protection de l’environnement.
Créé en décembre 2020, le cadre de réflexion et d’action pour le développement durable regroupe des Burkinabè de toutes catégories dont le point commun est l’amour de la patrie et le rêve d’un Burkina de paix, de justice et de développement durable.