Politique : 𝐥𝐚 𝐂𝐄𝐃𝐄𝐀𝐎 dit ne pas être informée du retrait des pays 𝐝𝐞 𝐥’𝐀𝐄𝐒

La Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a réagi à la déclaration de retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger de l’organisation dans un communiqué rendu public le dimanche 28 janvier 2024.

Par André-Martin Bado

Dans ce communiqué, la Commission de la CEDEAO a précisé qu’elle n’avait pas encore reçu de notification formelle directe des trois États membres concernant leur intention de se retirer de la Communauté.

La Commission a réitéré son engagement à collaborer avec les pays concernés pour rétablir l’ordre constitutionnel, conformément aux directives de l’Autorité des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO.

Malgré la décision de leur retrait, la CEDEAO a souligné que le Burkina Faso, le Niger et le Mali demeurent des membres importants de la Communauté. L’autorité reste déterminée à trouver une solution négociée à l’impasse politique actuelle.

La Commission de la CEDEAO a également annoncé qu’elle surveillerait de près l’évolution de la situation et ferait d’autres déclarations ultérieures.

Conformément à l’Article 91 du traité de la CEDEAO, tout État membre désirant se retirer de la Communauté doit notifier sa décision par écrit au Secrétaire Exécutif dans un délai d’un an.

Pendant cette période, l’État membre en question est tenu de respecter les dispositions du traité et de s’acquitter de ses obligations envers la Communauté.

La CEDEAO réaffirme ainsi son engagement envers la région ouest-africaine et continue de travailler pour promouvoir la paix, la stabilité et le développement économique dans la région.

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