Aujourd’hui 5 novembre 2024 est jour d’élection présidentielle aux Etats-Unis d’Amérique. Plus de 240 millions d’Américains, qui n’ont pas voté par anticipation, se rendent donc théoriquement aux urnes pour cette élection au suffrage universel indirect. Bien qu’il y ait en tout quatre (4) candidats en lice pour la mère des élections, il y a, comme toujours, deux qui sont favoris : Kamala Harris, du Parti démocrate, et Donald Trump, du Parti républicain. Cette affiche rappelle celle de 2016 avec Hilary Clinton et un certain Donald Trump qui avait été élu. L’histoire va-t-elle se répéter à l’identique ou y aura-t-il une variante avec l’élection pour la première fois d’une femme à la tête des Etats-Unis d’Amérique ? Le pays de l’Oncle Sam est-il (enfin) prêt pour cette éventualité ?
Par Pawelgba Zoromé
Certes, on parle beaucoup de l’élection présidentielle, mais il n’y a pas que ce scrutin. En se rendant aux urnes ce 5 novembre, les Américains vont faire d’une pierre … trois coups.
Outre le prochain occupant du fameux Bureau oval de la Maison Blanche de, ils vont voter pour le renouvellement total de la Chambre des représentants et aussi pour celui du Sénat au tiers. Concernant la présidentielle, les projecteurs sont braqués sur deux candidats favoris.
Mais ils sont en tout quatre (4) sur la ligne de départ. En effet, en dehors de Donald Trump du Parti républicain et de Kamala Harris, du Parti démocrate, il y a deux autres candidats qui briguent également la magistrature suprême. Il s’agit de Jill Stein du Green Party qui a déjà été candidate en 2012 et en 2016.
Ce porte-drapeau des écologistes de 74 ans est, avec Kamala Harris, l’autre femme en lice. Le deuxième candidat sous le radar des médias est Chase Oliver du Parti libertarien.
Ce qu’il faut également savoir de la présidentielle américaine de cette année est que l’affiche Donald Trump-Kamala Harris rappelle la configuration du scrutin de 2016.
Cette année-là, Donald Trump, candidat des Républicains, était opposé à une candidate démocrate du nom de Hillary Clinton qui était alors Secrétaire d’Etat du président Barack Obama. Et on se rappelle que c’est Donald Trump qui avait été élu. Huit (8) ans après, le même Trump, toujours sous la bannière du Parti républicain, est une fois de plus face à une candidate du Parti démocrate.
Cette dernière se nomme Kamala Harris, vice-présidente de Joe Biden qui était en lice pour sa succession avant de jeter l’éponge en juillet dernier. Alors, l’histoire va-t-elle se répéter en faveur de Donald Trump qui va être le 47e président des Etats-Unis après avoir été le 45e entre de 2016 à 2020 ? Ou bien Kamala Harris sera plus chanceuse que Mme Clinton en se faisant élire comme la première femme présidente du pays de l’Oncle Sam ?
Le wait and see est de courte durée car les deux challengers seront situés d’ici-là. Ils seront s’ils ont été percutants lors de l’unique débat télévisé ou pendant la campagne électorale au point de convaincre des concitoyens de leur donner leurs voix. Ou plutôt d’élire les 538 grands électeurs qui, en réalité, déterminent le vainqueur de l’élection.
L’heureux(se) élu(e) devra avoir au moins 270 voix des membres de ce collège électoral faiseur de … présidents dans ce système électoral un peu singulier. C’est à partir de ce moment que l’on saura si les sondages donnant tel candidat en pôle position par rapport à tel autre avant le jour J ont vu juste ou pas. C’est en ce moment également que les analystes politiques sauront s’ils ont été à côté de la plaque ou non. Tout cela n’est plus qu’une question d’heure. Tic tac ! Tic tac !