Le ministre du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et moyennes entreprises, Abdoulaye Tall, a mis en garde le 16 mars 2022, les commerçants qui se livrent à des pratiques de prix illicites du sucre fabriqué par la Nouvelle société sucrière de la Comoé (SN SOSUCO).
Par Rama Diallo
Au regard de l’augmentation abusive du prix du sucre sur le marché burkinabè, le ministre en charge du commerce, Abdoulaye Tall a tenu à préciser que les prix réels du sucre granulé (poudre) et du sucre morceaux ou carreaux sont respectivement de 600 FCFA et 750 FCFA le kilogramme, notamment à Ouagadougou et à Bobo Dioulasso.
Il dit constater que la SN SOSUCO livre le sucre à ses clients en respectant les prix fixés au préalable. Cependant, ces prix sont balayés du revers de la main par certains commerçants qui ont décidé de faire une augmentation.
Hormis Ouagadougou et Bobo Dioulasso, indique le ministre du commerce, « le prix de vente maximum au détail s’obtient en appliquant le différentiel de transport du lieu et stade d’approvisionnement au lieu de vente ».
Le ministre Abdoulaye Tall a déploré ces pratiques, invitant les commerçants au respect strict des prix fixés. En tout état de cause, « les contrevenants subiront la rigueur de la loi », a-t-il prévenu.
Et d’ajouter : « Les services de contrôle de mon département effectuent des opérations de contrôle en vue de faire respecter la réglementation en vigueur ».
Tout comme le sucre, on remarque aussi que l’huile, la tomate concentrée, le riz, le savon et d’autres produits connaissent une flambée des prix. Ils sont nombreux ces Burkinabè qui se plaignent à cet effet.
Mais, beaucoup de commerçants ont justifié ces augmentations par le fait que la Covid-19 a eu des effets moins bons sur les activités économiques du pays.
