L’Association des écrivaines du Faso « Mots d’Elles» offre au public burkinabè un «espace DEWTERE» pour la promotion des œuvres littéraires et auteurs burkinabè ainsi que la lecture du livre au Burkina. C’était à travers la première édition qui se tient à Ouagadougou du 5 au 7 octobre 2023.
L’Association des écrivaines du Faso « Mots d’Elles» a ouvert à l’institut Goethe à Ouagadougou, une exposition vente du livre dénommée « DEWTERE ». Elle se tient du 5 au 7 octobre 2023.
A cette première édition, on note la présence des scolaires, des étudiants, des parents d’élèves, des chefs d’établissement, des passionnés du livre venus découvrir des auteurs et livres burkinabè.
Pour Bernadette Dao, présidente de l’Association des écrivaines du Faso « Mots d’elles», cette initiative vise à promouvoir les œuvres littéraires et des auteurs burkinabè et mener la réflexion autour de questions essentielles comme la culture du goût de la lecture et de l’apport de la construction de l’individu et de la société.
La cérémonie a été présidée par le ministre de la Culture, Jean Emmanuel Ouedraogo. Selon lui, « cet espace vient soutenir et renforcer les efforts du ministère pour la promotion de la littérature dans le pays ainsi que celle des auteurs ».
Au cours de ces journées du livre « Mots d’Elles », informent les organisateurs, des conférences , des dédicaces, des rencontres d’échanges avec les auteurs et professionnels de la chaîne du livre seront organisées.
L’objectif est de contribuer à la production et à la promotion d’une littérature burkinabè de qualité en mettant en relief la littérature féminine, mais au-delà «c’est de faire la la promotion de la lecture chez les jeunes et les femmes.»
Hama Sogli est un étudiant. Il dit être heureux de découvrir physiquement Bernadette Dao dont il a lu les œuvres. Pour lui, «Il faut que les écrivains encouragent les gens a lire en diminuant par exemple le coût du livre qui, actuellement, n’est pas a la portée de tous».
Quant à Haichata Kabore, étudiante à l’UFR/ Lettres Modernes département Allemand à l’université Joseph Ki-Zerbo, elle dit être venue à la recherche de livres pour mieux se cultiver.
«Je souhaite que les écrivains s’intéressent aux thématiques en lien avec la vie estudiantine et de l’université en général car j’ai l’impression qu’ils n’abordent pas les thèmes allant dans ce sens», fait-elle savoir.
La cérémonie a connu le parrainage de Boureima Jérémie Sigué, directeur de publication des Éditions Le Pays.