Le Centre d’information et de formation en matière de droits humains en Afrique (CIFDHA) et l’ASUTIC Sénégal ont organisé une formation au profit des hommes des médias, le samedi 19 juin 2021 à Ouagadougou. Cette formation entre dans le cadre du projet : « le renforcement de la protection des données personnelles au Burkina Faso». Le but de cette formation est de permettre aux médias de travailler dans le respect des données à caractère personnelles.
Par Rama Diallo, stagiaire
Avec l’avènement du numérique, de plus en plus, la vie privée des personnes est exposée sur les réseaux sociaux et sur Internet. Pour une meilleure protection de ces données personnelles, le Centre d’information et de formation en matière de droits humains en Afrique (CIFDHA) et l’ASUTIC Sénégal ont co-organisé une formation au profit des journalistes. Ce fut, le samedi 19 juin 2021 à Ouagadougou.
L’objectif visé est de sensibiliser sur la question des données personnelles, mais aussi de permettre aux média de travailler dans le respect des données personnelles.
Les données personnelles sont les informations sur la vie privée d’une personne. Protéger ces informations revient à protéger l’intimité, la dignité, l’image et les autres droits fondamentaux de la personne, indique Herberte Dabiré, responsable veille juridique du CIL.
Elle a rappelé que la CIL est là pour protéger la vie privée des personnes. Elle encourage toute personne qui a subit des préjudices à saisir la CIL.
Sawdate Sawadogo, membre du CIFDHA, a interpellé les hommes et femmes des médias sur les fakenews. Pour elle, les fausses informations données souvent par les médias où les réseaux sociaux peuvent être la cause de plusieurs situations désagréables, tant pour le média que pour la personne qui est exposée.
Pour éviter que les données personnelles soient sur la place publique, Sawdate Sawadogo conseille l’utilisation des longs et complexes mots de passe, la sauvegarde des données et l’utilisation des anti-virus. Selon elle, le mot de passe est personnel, il ne faut jamais le partager.
Elle a également invité à la prudence parce que les plus grandes menaces sont les pirateries, la cybercriminalité, le cyberharcèlement et les fakenews.