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Quid du récit de Diendéré : J’étais reconnu comme président du CND et traité comme tel par la hiérarchie militaire jusqu’au 21 septembre 2015 (Général Diendéré)

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Le général Gilbert Diendéré a poursuivi son récit ce mardi 27 novembre 2018, au tribunal militaire de Ouagadougou. Il reste sur sa position, celle de n’avoir ni commandité, ni planifié et ni organisé le coup d’Etat. Il s’en prend à la hiérarchie militaire qui lui avait marqué son soutien dès le début et commencé à désister à partir du 21 septembre 2015, après plusieurs médiations, où il s’est déjà engagé à remettre le pouvoir à la transition. Il insiste ne pas être le commanditaire, mais sait comment la situation a évolué.

Un cortège d’éléments du RSP est venu le 16 septembre 2015 vers 15h, me chercher à la maison. Il y avait trois véhicules avec une dizaine de soldats dont entre autres, le sergent-chef Roger Koussoubé dit ‘’le Touareg’’, l’adjudant-chef Moussa Nébié dit ‘’Rambo’’, l’adjudant Birba. J’ai pris mon véhicule avec mon chauffeur et un garde du corps et on est parti. Ils m’ont informé de l’arrestation du président de la transition et ses ministres. J’ai pris le problème comme étant général à l’armée, sans chercher à comprendre qui a fait quoi.

Nous sommes arrivés au camp Naaba Koom II à 16h. J’ai demandé au chef de corps, le commandant Korogo de réunir les officiers pour que je leur porte l’information. Les officiers m’attendaient au bureau du chef de corps, le commandant Korogo. Les soldats qui m’ont accompagné sont restés dehors.
Je me suis excusé de les avoir convoqué alors que certains seraient à la maison auprès de leur famille. Je me suis excusé aussi de cette façon cavalière de leur donner cette information. Je me suis excusé également pour le fait que je n’ai pas eu le temps de leur fournir assez d’information sur ce qui se passait au camps ; mais pour le fait aussi que j’aie reçu l’information de leurs éléments avant eux. Cela pourrait être frustrant et offusquant.

Mais ma raison, c’est que je n’ai pas voulu le faire, pour qu’ils (officiers) pensent que je les incite au putsch. J’ai demandé par la suite aux officiers de rester auprès des hommes pour les empêcher de sortir et poser des actes graves. En rentrant, j’ai vu des hommes hors du camp. J’ai conseillé les officiers de les faire venir en caserne. C’est ce qui explique la consignation du quartier dont parlait le commandant Korogo.

« Qu’elle a été la réaction des officiers du RSP quand vous leur avez porté l’information ? », demande le parquet.

Ils étaient très inquiets et surpris de cette information. Le commandant a pris la parole mais je ne me rappelle plus de ce qu’il a dit. Quant à l’élément en arme qui était dans la salle de réunion des officiers, le Général dit ne pas remarquer sa présence.

Après la réunion avec les officiers, nous avons eu une autre réunion avec la CRAD (commission de réflexion et d’aide à la décision ) où tous les officiers étaient présents. Monseigneur Paul Ouédraogo et l’ancien président du Faso, Jean Baptiste Ouédraogo étaient là. A la CRAD, j’ai porté l’information sur la prise d’otage du président et quelques membres du gouvernement, qui est la résultante d’une mauvaise gestion au niveau du camp. Cette fois-ci, j’ai demandé aux officiers de prendre leurs responsabilités pour ne plus que le premier ministre, le lieutenant-colonel Yacouba Issac Zida au moment des faits, ne continue de diviser l’armée. J’ai exposé à la CRAD, les problèmes suivants :

Zida a fait tirer sur les officiers sans réaction de la part de ces derniers ; j’ai été menacé par Zida qui disait qu’il avait des hommes au camp qui pourraient m’abattre. Tous ces problèmes étaient connus des autorités, mais aucune disposition n’a été prise pour une quelconque résolution.

Même le président Rock Kaboré et Zéphirin Diabré avaient des menaces sur leurs têtes de la part de Zida. Il voulait les éliminer pour pouvoir repousser les élections afin de se maintenir au pouvoir.

Un autre problème que j’ai exposé à la CRAD, c’est celui de la dissolution du RSP. Le RSP est un maillon important de la chaîne de sécurité au Burkina Faso. Dissoudre ce corps pourrait poser un grand problème de sécurité nationale. Voilà aujourd’hui ce qui se passe. Je luttais pour la préservation de ce corps en prévision de ce qui allait arriver.

Le dernier problème que j’ai exposé, c’est la loi Shérif qui est politique. Je leur ai dit que tous ces problèmes arrivaient parce que le premier ministre voulait prolonger la transition à ses fins.

Lorsque j’ai dit à la hiérarchie militaire qu’il faut qu’on trouve une solution à ce qui se passait, les chefs militaires n’ont rien dit. Certains même ont abondé dans le même sens que moi. On était en débat de réunion, lorsque Monseigneur Paul Ouédraogo est arrivé. Il a dit qu’il faut qu’on libère le chef de l’Etat avant de poursuivre le débat pour une sortie de crise. L’ancien président Jean-Baptiste Ouédraogo était également là.
On n’a jamais parlé du coup d’Etat à la CRAD. Les militaires qui ont dit qu’ils se sont opposés au coup d’Etat à la CRAD ont menti. On ne parlait pas du coup d’Etat en ce moment. Les autorités étaient arrêtées et on cherchait ce qu’on devait faire.

Le général Gilbert Diendéré, président incontesté du CND

Après cette réunion, nous sommes repartis au camp avec une délégation de la CRAD conduite par Monseigneur Paul Ouédraogo, pour rencontrer les soldats. C’était autour de 23h. C’est à cette réunion que ce grand prêtre a réitéré la doléance de libérer le chef de l’Etat avant les négociations. Les soldats n’ont pas accepté cette proposition, parce qu’il y avait des promesses qui leur avaient été faites sans suite. Le chef d’Etat-major général des armées, le Général Pingrenoma Zagré était là, et il n’a rien dit. Il a été demandé au chef d’Etat-major général des armées, au Monseigneur Paul Ouédraogo et l’ancien président de prendre des engagements forts sur place pour rassurer les hommes.

Monseigneur Paul Ouédraogo a été le premier à prononcer le mot coup d’Etat quand il a dit que le président a été arrêté et que le pouvoir était vacant. Il a demandé par la suite de préciser la nature de ce qui se tramait : « si c’est un coup d’Etat, il faut le préciser », a-t-il dit. Les soldats ont rétorqué « si vous pensez que c’est un coup d’Etat, allons-y, même si c’est vous Monseigneur, qu’on va porter au pouvoir. Que l’armée prenne sa responsabilité dans ce cas, a réagi le prêtre.
J’ai demandé au chef d’Etat-major général des armées de prendre le pouvoir et il a refusé. Et le chef d’Etat-major général actuel des armées, le général Sadou a dit que, c’est le RSP qui a commencé l’action, qu’il la finalise.

Face au refus de tous, j’ai décidé d’assumer le putsch en demandant à la hiérarchie de m’accompagner. L’archevêque a dit « faites alors une déclaration ». C’est ainsi que j’ai demandé de m’apporter une déclaration que j’avais rédigé, qui faisait l’état de toutes les revendications des soldats du RSP. La déclaration a été lue devant tout le monde, et l’ex-président Jean Baptiste Ouédraogo a même apporté des amendements. Il a dit ceci après la lecture du document : « mais ce n’est plus une déclaration, mais une proclamation ! Il manque un titre ». J’ai donc demandé au colonel-major Kiéré de signer le communiqué qui me portait à la tête du CND, au nom de toute l’armée.

Après cela, le capitaine Dao a demandé au lieutenant-colonel Mamadou Bamba de lire la déclaration à la télévision nationale. Le Général dit ne pas trouver d’inconvénient à cette proposition étant donné que ce chef militaire n’est pas du RSP. Son acte montrera que c’est toute l’armée qui assume le coup d’Etat. C’est ainsi qu’on s’est quitté dans la convivialité vers 1h du matin, sans que personne ne dise quelque chose de contraire sur ce qui se préparait.

Ce jour-là le journalise Adama Ouédraogo dit Damiss et le bâtonnier Mamadou Traoré n’étaient pas présents à la réunion au camp. C’est bien avant cette réunion qu’on s’est vu et ils sont repartis.
L’armée à travers le chef d’Etat-major général des armées, a donc marqué son accord d’assurer le maintien d’ordre. Si au début l’armée m’avait signifié son désaccord, je n’aurais pas continué. Car, je n’ai plus de fonction à la présidence et je n’ai plus les hommes avec moi. Je ne commande personne. Je ne commande que ma femme et mon enfant. Moi seul, je ne peux pas influencer toute l’armée ou du moins, le RSP ne peut pas être au-dessus de toute l’armée nationale. L’armée aurait dû me dire la vérité et envoyer même des patates (des roquettes) au camp, en signe d’avertissement. On aurait compris leur détermination et on aurait abandonné.

Dans la journée du 17 septembre 2015, date à laquelle le communiqué a été lu vers 7h, j’ai signé d’autres communiqués qui ont été lus. J’ai ensuite déménagé à Kossyam vers 14h, où on m’a préparé un bureau en qualité du président du CND. J’ai demandé à rencontrer tous les chefs militaires pour leur faire le point. Quand je suis arrivé à la salle de rencontre, le Général Pingrenoma Zagré a dit « Monsieur le Président du CND, et tout le monde s’est mis debout pour me saluer ». Ce qui signifie que tous les chefs militaires y compris le plus gradé que moi, qui était présent, me reconnaissaient comme le président du CND, puisque personne ne m’a contesté.

J’étais reconnu comme président du CND et traité comme tel par la hiérarchie militaire jusqu’au 21 septembre 2015. Je recevais les honneurs qu’un président normal, recevait. Quand je partais à l’aéroport pour accueillir les chefs d’Etat de la CEDEAO qui arrivaient pour la médiation, j’ai été escorté normalement comme le chef de l’Etat avec l’escorte de la gendarmerie. A l’aéroport, le dispositif était normal sauf les ambassadeurs de France et des Etats-Unis d’Amérique qui étaient absents, parce qu’ils désapprouvaient le coup d’Etat. A la demande de la communauté internationale, j’ai fait libérer les otages.

Dans la journée du 18 septembre 2015, quand j’ai appris que des exactions se commettaient en ville par des éléments du RSP, j’ai encore instruit les officiers de prendre des dispositions pour que cela cesse en faisant rentrer les hommes en casernes. C’est en ce moment que j’ai profité donner l’ordre au chef de corps, le commandant Korogo d’organiser une mission aux frontières du Togo et de la Côte d’Ivoire pour récupérer le matériel du maintien d’ordre que j’avais obtenu auprès des autorités des pays concernés. Tout le monde je le répète, me considérait comme le président du CND. Après les échanges avec la délégation de la CEDEAO, on était d’accord de remettre le pouvoir aux autorités de la transition.

Dans la journée du 19 septembre 2015, la mission à la frontière de la Côte d’Ivoire était revenue et j’ai fait récupérer le matériel du maintien d’ordre par la police et la gendarmerie.

Dans la journée du 20 septembre 2015, j’ai eu une rencontre avec la délégation de la CEDEAO pour qu’elle me présente la mouture qui sera présentée le lendemain au sommet des chefs d’Etat à Abuja. J’ai échangé ce jour-là, avec Macky Sall sur la sécurité des hommes après la remise du pouvoir aux autorités de la transition. Il m’a rassuré que les accords de la CEDEAO seront respectés.
Après, le chef d’Etat-major général des armées est venu me dire de renoncer au putsch. Je lui ai dit qu’il n’y a pas de problème et que je suis déjà dans cette dynamique avec les médiateurs. Une déclaration a été lue devant la presse nationale et internationale, où j’ai regretté publiquement le putsch, demandé pardon à la nation et accepté de rendre le tablier.

Le 21 septembre 2015, nous avons libéré le premier ministre Zida, qui a refusé de rentrer chez lui sous prétexte qu’il voulait rester auprès de ses hommes. Je lui ai prodigué des conseils et lui ai dit de rentrer compte tenu de la pression des médiateurs et de la société. On a donc appelé le commandant Evrard de la gendarmerie, pour qu’il prenne des dispositions pour sa sécurité.
Dans la journée du 22 septembre 2015, les chefs d’Etat de la CEDEAO devaient statuer à Abuja sur les problèmes que vit le Burkina Faso. J’ai appelé notre ambassadeur à Abuja, d’aller écouter et prendre acte des décisions qui seront prises.
La journée du 23 septembre 2015. Les chefs d’Etat ayant discuté sur le Burkina Faso, devaient revenir à Ouagadougou pour nous faire part des décisions qui y sont prises. C’est ce jour que le pouvoir a été rétrocédé à la transition. Un calendrier du désarmement du RSP est arrêté.

Le 24 septembre 2015, une délégation de la CEDEAO est annoncée pour assister au désarmement du RSP.

Le 25 septembre 2015, je suis reparti au camp après avoir remis le pouvoir, pour dire aux éléments de se mettre à la disposition de l’armée. Le soir à la télévision, j’ai appris la dissolution pure et simple du RSP au conseil des ministres

Le 26 septembre 2015, des éléments du RSP, inquiets d’avoir appris que j’aurais quitté le pays, sont venus à la maison pour se rassurer. Je leur ai dit que je ne les abandonnerais pas. Ils m’ont demandé de venir au camp pour rassurer les hommes.

Le lundi 28 septembre 2015, je suis allé au camp Naaba Koom II, pour rassurer les hommes que je n’ai pas quitté le pays. Je leur ai prodigué des conseils.

85 millions de francs CFA remis aux éléments du RSP par Golf

Le 29 septembre 2015 à 4h du matin, le commandant Korogo m’a informé que le conseil de l’entente a été encerclé par les forces loyalistes et qu’il a donné l’instruction aux éléments qui y étaient, de quitter et d’aller au camp 11-78.
Le matin vers 7h, des éléments sont venus me voir là où j’étais, parce que je n’ai pas dormis à la maison cette nuit-là, pour me dire qu’ils ne comprennent plus rien de ce qui se passait. Qu’ils ont accepté se faire désarmer et des gens viennent pour les attaquer. Les soldats qui étaient toujours au camp Naaba Koom II m’ont demandé de venir leur dire quelque chose parce qu’il n’y avait plus de commandement. Je suis allé leur dire de se préparer pour rejoindre le camp 11-78. Certains éléments m’ont rappelé la promesse que je leur avais faite parce que leurs comptes bancaires étaient bloqués.

C’est ainsi que je suis allé récupérer 85 millions que j’avais remis au colonel-major particulier de la présidence, Boureima Kiéré et donné à ces militaires pour qu’ils se les partagent.
A 15h, j’ai vu des éléments qui partaient du camp. J’ai eu du pincement au cœur, du fait qu’un camp soit abandonné de la sorte, alors qu’il y a toujours de l’armement, des documents, etc.
A 16h, j’ai entendu des tirs d’artillerie, des sifflements de roquettes, venant du camp Sangoulé sur Naaba Koom II. Ils ont tiré au moins une vingtaine de roquettes. Il y a une roquette de trois mètre de long, qui pèse 90 kg qui a été utilisé pour bombarder le camp, alors qu’on avait déjà accepté de remettre le pouvoir et de nous soumettre à l’armée nationale.
Le premier ministre Zida pensait que j’étais toujours au camp pour m’éliminer. Il ne sait pas que je suis un commando. Compte tenu de l’intensité du bombardement, l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique m’a demandé d’aller à la nonciature. Quand je suis arrivé, le Nonce m’a ouvert la porte et je suis rentré. Il a ensuite rendu compte au président Kafando.

Le 30 septembre 2015, j’ai reçu la visite du cardinal Philippe Ouédraogo, de l’ancien président Jean-Baptiste Ouédraogo et l’ambassadeur des USA. Ils m’ont proposé de quitter le pays, chose que j’ai refusée. Mais je leur ai demandé de le faire pour ma famille.

Le 31 septembre 2015, ils sont revenus me dire qu’il faut que j’aille à la gendarmerie. Je leur ai dit d’attendre que la situation soit calme. Ils m’ont même confirmé que ma cellule et celle de ma femme sont déjà préparées à la gendarmerie. Je leur ai demandé de m’accorder le temps d’aller me préparer et revenir. En ce moment, la gendarmerie était déjà dehors pour m’arrêter. Quand je suis rentré dans ma chambre, j’ai eu le temps d’appeler mes proches et quelques responsables de la CEDEAO pour les informer que la gendarmerie est venue pour m’arrêter.
Et comme je prenais le temps, un gendarme cagoulé et un lieutenant sont montés et le lieutenant m’a dit « mon général, vous avez dix minutes pour descendre ». Je lui ai répondu « mon lieutenant, vous savez que c’est une ambassade et vous n’avez pas le droit de venir m’arrêter et j’ai claqué la porte ». Quand ils sont descendus, c’est toute l’équipe qui est montée maintenant.

Pour me faire sortir, ils m’ont pris par les mains et je leur ai dit de me laisser, que j’allais les suivre. Le véhicule de la gendarmerie était déjà dans la cour de la nonciature. J’y suis rentré et ils m’ont amené à la gendarmerie. C’était le 1 octobre 2015. Voilà comment les choses se sont déroulées.

Le tribunal avant de suspendre la séance, a délibéré sur le dossier de Faisal Nanéma et lui a accordé une liberté provisoire.
L’audition du Général Diendéré reprendra le 28 novembre 2018 avec les questions du parquet.

Siébou Kansié
LibreInfo.net

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