La journaliste française Sonia Rolley correspondante de l’agence de presse Reuters a été expulsée le 08 novembre 2022 de la République démocratique du Congo (RDC). Elle est en situation de séjour irrégulier sur le territoire de la RDC, selon un communiqué publié par les autorités congolaises à la suite de l’expulsion de la journaliste.
« Il ressort de son dossier qu’elle s’est retrouvée en conflit avec les textes légaux et réglementaires régissant la police des étrangers ; et donc, en situation de séjour irrégulier », peut-on lire dans le communiqué.
Se prononçant sur cette arrestation, l’agence de presse Reuters révèle que sa journaliste a été conduite Manu malitari à l’aéroport sans même qu’on lui permettre de récupérer ses affaires. « Elle s’est rendue à une convocation de la Direction générale des Migrations, à Kinshasa. Sur place, on lui a confisqué son passeport avant de la conduire à l’aéroport, sans même lui permettre de récupérer ses affaires. Ensuite, elle a été placée dans un vol à destination de Paris », révèle le média.
Le média a également assuré que sa journaliste avait été autorisée à se rendre en RDC en octobre pour participer à une conférence préparatoire à la COP 27. Sonia Rolley était ensuite restée dans le pays grâce à un visa de séjour temporaire. Elle souhaitait rester sur le territoire congolais pour attendre la réponse des autorités concernant une demande d’accréditation qu’elle avait déposée en septembre dans le but de couvrir l’info locale pour le compte de Reuters.
Après avoir été expulsée, la journaliste a réagi sur Twitter. « Merci pour vos messages de soutien et votre confiance. C’est la première fois en 20 ans de carrière que je me fais formellement expulser. Je reste abasourdie de l’être aujourd’hui au Congo de cette manière après toutes ces années de reportages, d’enquêtes », a-t-elle écrit sur son compte twitter.
