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Réconciliation nationale : « La justice classique ne peut épuiser les dossiers en instance » (la CODER)

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Les partis politiques Le Faso Autrement, le Rassemblement pour un sursaut républicain (RSR) et l’Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD), membres fondateurs de la Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (CODER) ont animé un point de presse, le vendredi 12 mars 2021. C’est sous le thème « Réconciliation nationale au Burkina Faso : un point de non-retour », que les premiers acteurs de la coalition ont abordé des sujets relatifs à la réconciliation nationale et la cohésion Sociale.

Par André-Martin Bado

Les membres de la CODER ont entamé leur communication en félicitant le peuple du Burkina, et les acteurs politiques. « Nous saisissons cette occasion pour féliciter le ministre d’Etat Zéphirin Diabré et lui assurer de notre soutien et disponibilité pour que sa mission soit un succès pour notre pays », a dit le Dr Ablassé Ouédraogo, le président de Le Faso Autrement.

Pour la CODER, la justice transitionnelle doit être au cœur du processus de la réconciliation nationale. «  La justice transitionnelle au contraire de la justice classique, permet d’éviter à la fin d’un procès qu’il ait un mécontent. Tout le monde y sort gagnant » a laissé entendre le président de Le Faso autrement.

De l’avis de Hermann Yaméogo,président de l’UNDD, la justice classique ne peut jamais épuiser les dossiers en instance. « La justice c’est d’abord, savoir qu’une chose s’est passée, ensuite s’assoir pour trouver les solutions d’apaisement pour réconcilier les protagonistes. C’est ça, la justice réparatrice. La justice ce n’est pas le fait d’attraper les gens pour les mettre en prison. Cette justice est vengeresse », a laissé entendre M. Yaméogo

Ces responsables politiques ont invité le président du Faso à rester dans le droit fil de ses engagements en entamant effectivement dans le semestre en cours, les plus larges concertations et le forum pour le dialogue national inclusif et sincère et ouvert.

Ils estiment que le travail d’écoute que le ministre Diabré entreprend, a déjà été fait au préalable par la CODER «  On ne va pas passer tout le temps à écouter les mêmes personnes »,a martelé Ablassé Ouédraogo.

Pour terminer les conférenciers du jour ont lancé un cri de cœur pour le retour des exilés politiques: « on est déjà dans la réconciliation nationale. Mieux vaut y aller rapidement car c’est un point de non-retour » ont-ils conclu.

La Collation pour la démocratie et la réconciliation nationale à sa création le 16 octobre 2016 à Ouagadougou, comptait huit partis politiques. Ce sont :  l’ADF/RDA ; le CDP ; L’AUTRE Burkina/ PSR ; Le Faso Autrement ; Les Républicains ; la NAFA ; le RSR et l’UNDD. Le premier objectif est de travailler pour la réconciliation nationale. Le président de la coalition est le Dr. Ablassé Ouédraogo président du parti politique Le Faso Autrement. Le 1er vice-président est Me Gilbert Noël Ouédraogo, le 2e vice- président est Rasmané Ouédraogo et le Coordonnateur technique, porte-parole de la Coalition est Achille Tapsoba. Aujourd’hui, la CODER compte sept membres fondateurs avec la NAFA qui a officiellement rejoint la majorité présidentielle.

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