Le Parti pour la Renaissance Nationale (PAREN) a effectué sa rentrée politique le samedi 09 Octobre 2021 à Ouagadougou. Plusieurs sujets sont prévus lors des échanges. Des spécialistes des questions politiques vont en discuter avec l’ensemble des militants. L’occasion a été pour le parti de donner sa lecture sur l’actualité des coups d’État dans certains pays de l’Afrique de l’Ouest.
C’est dans un contexte international où certains pays de l’Afrique de l’Ouest notamment le Mali, la Guinée Conakry marqués par des coups d’État ,que le Parti pour la Renaissance Nationale (PAREN) tient sa rentrée politique. Les communications ont porté sur le thème « Le retour des coups d’État: causes, conséquences et solutions».
Abdoul Karim Sango, président du parti, justifie le choix de ce thème par l’actualité qui prévaut dans les pays francophones de l’Afrique.
Pour lui, même si les peuples commencent par ne plus croire en la démocratie libérale qui affirme le principe de l’élection comme mode d’accession au pouvoir, les coups d’État ne sont cependant pas le remède miraculeux amélioré de la qualité de la bonne gouvernance.
De son avis, les coups d’État « constituent une violation des droits libres du citoyen ; une mauvaise réponse à un vrai problème ».Parce que dit il, entre 1960 et 2016, le Burkina Faso a connu six coups d’État, deux insurrections, mettant ainsi le pays dans une période d’instabilité qui ne favorise pas la mise en œuvre de la politique publique au profit des populations.
Voilà pourquoi, le PAREN estime que l’Afrique doit définitivement fermer le cycle de l’intrusion militaire dans la vie politique. « On donne ainsi l’illusion au peuple que le changement n’est pas possible par les voies démocratiques. Or, il faut convenir que le temps des hommes forts et providentiels en Afrique doit être résolument tourné », a laissé entendre, Abdoul Karim Sango.
A la question de savoir si le Laurent Bado, président d’honneur du parti , était-il favorable aux coups d’Etat, vu qu’en 2008, il avait développé une thèse sur les coups d’État salvateurs ? L’ancien ministre de la culture se défend « Faux! Il s’agissait d’une interpellation des classes politiques dirigeantes à œuvrer à l’amélioration de la qualité de la gouvernance démocratique au double plan des conditions d’accession et d’exercice du pouvoir. »
L’occasion a été pour le PAREN de s’exprimer sur la situation sécuritaire au Burkina Faso. A cet effet, le parti félicite le gouvernement pour l’adoption de la nouvelle stratégie et politique en matière sécuritaire adoptée lors du dernier conseil des ministres. « Toutefois, plus que la stratégie, le PAREN exige une mise en œuvre diligente des actions prévues afin de donner de l’espoir à notre peuple. Il n’y a aucun avenir dans le projet terroriste », a indiqué, le M. Sango.