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Roch Kaboré
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Le Conseil de sécurité des Nations unies dit être gravement préoccupé face à la situation politique survenue au Burkina Faso. Sans pour autant condamner le coup d’Etat militaire , le conseil demande la libération de l’ex Président Roch Kaboré. La déclaration a été adoptée à l’unanimité, le mercredi 9 février 2022.

Par André-Martin Bado 

Le Conseil de sécurité de l’Onu a déclaré mercredi 9 février 2022 «gravement préoccupé par le changement inconstitutionnel du gouvernement au Burkina Faso le 24 janvier». C’était lors d’une réunion mardi dernier à huis clos du Conseil de sécurité sur le Burkina Faso. Cette rencontre à été demandée par  les trois membres non permanents, africain de l’instance Ghana, Kenya et Gabon. 

Dans cette déclaration, rédigée par le Ghana  président en exercice de la Cédéao ,ne condamne pas le coup de force qui a renversé le pouvoir de Roch Kaboré. Alors que le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, avait très rapidement condamné en janvier en des termes forts le coup d’État. Quant au Conseil de sécurité , il avait choisi l’attentisme et de voir les décisions de l’UA et de la Cédéao avant d’adopter une position. 

Le conseil réclame la libération de Roch Kaboré et d’autres responsables gouvernementaux qui sont toujours en résidence surveillée, depuis la prise du pouvoir du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) du lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba.

Toujours dans sa déclaration , l’institution exprime son inquiétude sur les changements de régime dans la sous région. Il s’agit des coups d’État militaires au Mali et en Guinée. Et aussi de la situation sécuritaire dégradante et socio-économique dans la région.

Par ailleurs ,les membres du Conseil réitère leur soutien aux efforts de la médiation régionale pour résoudre la crise au Burkina Faso.

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