Par La Rédaction
Le pouvoir de Roch Kaboré cité pour avoir payé de l’argent aux groupes armés terroristes en 2020!
Le Président de la Transition burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré a accordé un grand entretien à la télévision nationale du Burkina (TNB) et à la chaine privée Canal 3 le mercredi 4 mai 2023, à Ouagadougou.
C’est la deuxième fois, en moins de six mois, que le chef de l’Etat du Burkina se prête à cet exercice avec les médias.
De ce grand oral, une révélation suffisamment grave, si ce n’est une confirmation de ce que la presse avait déjà évoqué : la négociation et le paiement de sommes occultes à des groupes armés terroristes par le régime de M. Roch Marc Christian Kaboré, l’ex-Président du Faso, pour pouvoir tenir les élections législatives et présidentielles en novembre 2020.
Les révélations sont suffisamment graves, si l’on croit aux dires du Président du Faso actuel, le capitaine Ibrahim Traoré. Mais il n’y a pas de raison de ne pas croire au président Traoré.
Il a été soldat au moment des faits (il était au front dans un détachement aux prises avec les groupes armés terroristes) et il est aujourd’hui chef de l’Etat. On peut donc affirmer qu’il a accès à tous les documents même classés confidentiels et qu’il est bien informé sur ce dossier.
« IB » (Ndlr : comme est souvent appelé le capitaine par les initiales de Ibrahima Traoré) a confirmé les révélations de la presse ; il reste à la justice de se saisir de cette affaire. Il faut rapidement ouvrir une enquête judiciaire pour faire toute la lumière sur le «financement indirect du terrorisme ». L’on saura mieux les sources financières qui ont permis de payer cette accalmie avec les groupes armés terroristes pour organiser les délectons.
Cela permettrait aussi de savoir qui sont les intermédiaires et les chefs terroristes qui ont reçu les fonds occultes.
On est tenté de dire qu’il y a eu une haute trahison contre la nation. En effet, comment peut-on négocier une trêve avec des groupes armés terroristes, juste pour la tenue d’élections ? C’est une question qu’il faut absolument élucider.
Il est légitime de s’interroger aussi sur la transparence et la crédibilité de ces élections de novembre 2020 au Burkina Faso.
La justice burkinabè doit donc se saisir rapidement de ce sujet de négociation et de versement de sommes occultes aux groupes terroristes par le régime de l’ex-Président du Faso M. Kaboré si ce n’est déjà fait !
