Le Cadre d’expression démocratique (CED) de Pascal Zaïda et l’Organisation des peuples africains du Burkina Faso (OPA-BF) de Me Ambroise Farama ont condamné les sanctions infligées au Mali. A cet effet, ils invitent les Africains à se mobiliser pour faire échec à cette décision des chefs d’Etat de la Communauté économique Ouest africaine (Cédéao).
Après l’annonce des sanctions contre le Mali, plusieurs organisations et formations politiques ont exprimé leur désaccord. C’est le cas du Cadre d’expression démocratique (CED), une organisation de la société civile burkinabè à travers son coordinateur Pascal Zaïda. Il dénonce les décisions de la Cédéao.
Pour Pascal Zaïda, rien ne justifie les sanctions prises contre le Mali. C’est cette rupture de gouvernance de régime déchu qui a obligé les Maliens à ouvrir de façon souveraine une transition afin de se doter des institutions solides pour juguler la crise structurelle qui l’assaille.
De son avis, les organisations ouest-africaines ne devaient pas sanctionner le Mali. Elles auraient dû imposer des mesures d’amélioration de la gouvernance. Le CED se dit satisfait de l’avènement de la junte au pouvoir et de leur engagement dans la lutte contre le terrorisme.
Par ailleurs, l’organisation réaffirme son soutien au peuple malien et aux autorités de la transition. A cet effet, elle invite les africains à apporter leur soutien au peuple malien.
Quant à l’Organisation des peuples africains du Burkina Faso (OPA-BF), le parti politique de Me Ambroise Farama, la Cédéao devait assister le Mali qui est en phase transitionnelle au lieu de lui infliger des sanctions. Pour le parti, ces décisions « ne sont pas une solution au problème actuel du Mali.»
C’est pourquoi l’OPA-BF manifeste sa solidarité à l’endroit du peuple malien. Le parti appelle les africains à se mobiliser pour faire échec au projet d’asphyxie du Mali.