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Santé sexuelle et reproductive, Alliance droit et santé,
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L’Alliance droit et santé, un réseau d’ONGs œuvrant en faveur des jeunes et des femmes en Afrique a organisé une campagne de communication et de plaidoyer ce 22 décembre 2020 à Ouagadougou, au Burkina Faso. Cette campagne de plaidoyer dénommée « Je veux savoir », vise à mobiliser les différents partenaires autour d’un espace de dialogue pour défendre la cause des jeunes en matière de santé sexuelle et reproductive à travers l’élaboration de modules d’enseignement.

Par Etienne Doly, stagiaire

La campagne de plaidoyer « Je veux savoir » sera menée autour des activités sportives, des prestations artistiques, des débats et des expositions de documents pédagogiques afin de lever le voile sur les mythes autour de l’Éducation complète à la sexualité (ECS). Elle vise à faire connaître aux partenaires l’importance de l’accès des jeunes à l’ECS. « L’accès aux informations, services et produits en santé sexuelle et de la reproduction est un droit pour les jeunes et un devoir pour le Ministère de la Santé », ont expliqué les organisateurs de l’évènement.

Il s’agit donc de rendre accessible les informations et enseignements relatifs à l’ECS qui seront consignés dans un document éducatif. Ce document va faciliter le rôle des acteurs de l’éducation et de la santé sur les questions de santé sexuelle et reproductive en faveur des jeunes. Pour ce faire, l’ONG invite les partenaires comme les Ministère de la Santé et de l’éducation à créer, renforcer et assurer le fonctionnement des espaces de concertation pour établir le rapport entre ECS et Services de Santé.

Le ministère de la santé doit renforcer les capacités des agents de santé sur les questions de droits et santé sexuelle et reproductive adaptés  aux jeunes. Quant au ministère de l’Education, il est appelé au renforcement des savoirs et capacités des enseignants sur lesdites questions. Il doit aussi intégrer des modules de formation sur l’ECS dans les curricula de formation initiale pour outiller les enseignants. Ces deux partenaires doivent aussi œuvrer à la réfection des centres de jeunes et la prise en compte de la dimension genre. Par ricochet, ils sont appelés à être des porte-paroles de l’ONG auprès du gouvernement burkinabè.

De ce fait, le gouvernement doit faire des propositions de lois intégrant l’ECS et assurer le financement des différentes activités entrant dans le cadre du projet « Je veux savoir ». Ainsi le concours des ministères en charge des Finances, de la Jeunesse et des droits humains s’avère nécessaire.

L’adhésion des décideurs à l’élaboration du document éducatif va garantir à la jeunesse, une vie sexuelle épanouie. En effet, la conjugaison des différentes synergies d’actions permettra de préserver la société, notamment la jeunesse de certains maux que sont les infections sexuellement transmissibles et les grossesses non désirées.  « L’objectif de l’atelier vise à fédérer les énergies pour que les jeunes puissent avoir accès à des informations sur leur sexualité pour une jeunesse responsable et épanouie », a indiqué Gustave Yéhoun, chargé d’études au secrétariat d’étude, chargé de l’accélération de la transition démographique. Les élus locaux, les leaders coutumiers et communautaires, sont également impliqués dans l’évènement. La campagne de plaidoyer  se tient aussi dans les 6 pays de l’Alliance au cours de l’année 2020.

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