L’Association des transporteurs opérateurs économiques et chauffeurs du Burkina Faso (ATOEC-BF) vient de naître. C’est une association qui existait au Togo sous une autre appellation (union des transporteurs opérateurs économiques et chauffeurs du Burkina Faso au Togo) et qui s’installe au Burkina pour mieux défendre les intérêts de ses membres. Elle a été présentée aux journalistes au cours d’une conférence de presse, tenue le mercredi 2 juin à Ouagadougou.
Par Abdoul Wahab Mandé, stagiaire
Afin de bénéficier, en plus du droit togolais, le droit burkinabè pour mieux défendre les intérêts des transporteurs burkinabè, l’Association des transporteurs opérateurs économiques et chauffeurs du Burkina (ATOEC-BF) s’est implantée au Burkina.
Pour le président de cette association, Alassane Guira, l’installation de leur association au Burkina se justifie par plusieurs raisons, à savoir bénéficier du droit burkinabè pour ne plus être considérée comme une structure togolaise.
« Lors de nos discussions avec d’autres structures sœurs et les premiers responsables du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC), ces derniers nous ont fait savoir que notre structure est du droit togolais », dit-il.
Chose qu’il dénonce en assurant qu’il n’y a pas un opérateur économique au Burkina qui vient au Togo sans passer par leur association (union des transporteurs opérateurs économiques et chauffeurs du Burkina Faso au Togo). Ce qui ne plait pas à certains, se dit-il.
S’il décide aujourd’hui de s’installer au Burkina, c’est toujours dans l’intérêt supérieur des transporteurs burkinabè. « Trop de viande dans la sauce ne gâte pas la sauce. Puisque c’est toujours dans l’intérêt supérieur des transporteurs burkinabè.
Je ne vois pas en mal d’être des deux droits pour mieux défendre l’intérêt supérieurs des transporteurs burkinabè. », s’est justifié, le président de l’ATOEC-BF, Alassane Guira.
Par ailleurs, Alassane Guira se dit être ouvert au dialogue. « Nous attendons le dialogue puisque chaque structure est indépendante, mais tout est possible.
Si c’est réellement dans l’intérêt supérieur du transport burkinabè et du Burkina Faso, nous allons trouver cas même un consensus. », a-t-il conclu.