L’opposant politique sénégalais Ousmane Sonko est censé se présenter mardi 16 mai 2023 devant une chambre criminelle à Dakar pour « viols et menaces de mort» sur une employée d’un salon de beauté de la capitale. Des heurts ont éclaté à Ziguinchor en Casamance, fief de M. Sonko.
Par Daouda Kiekieta
Le feuilleton judiciaire qui oppose le leader du parti Pastef, Ousmane Sonko à Adji Sarr reprend ce mardi à Dakar ; L’opposant sénégalais est poursuivi depuis deux ans pour des faits de « viols et de menaces de mort ».
A quelques heures de l’ouverture de ce procès, des heurts ont opposé les forces de l’ordre sénégalaises aux partisans d’Ousmane Sonko lundi 15 mai à Ziguinchor, dans la région de la Casamance. Des manifestants ont été dispersés à coup de gaz lacrymogènes.
De nombreux partisans de tous les âges se sont regroupés dimanche 15 mai autour du domicile de M. Sonko à Ziguinchor pour « former un bouclier humain contre une tentative d’arrestation», ont rapporté des médias locaux.
En mars 2021, alors que les partisans d’Ousmane Sonko redoutent son placement en détention provisoire, des émeutes éclatent à travers le Sénégal occasionnant des pertes en vies humaines.
Le 8 mai dernier, Ousmane Sonko a été condamné en appel à une peine de six mois avec sursis et 200 millions de FCFA d’amendes par la Cour d’appel de Dakar pour « injures publiques et diffamation ».
Lire aussi : Sénégal : condamné à six mois de prison avec sursis, Ousmane Sonko risque de ne pas se présenter aux élections
