Le Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) ouvert le 27 janvier dernier bat son plein. Dans les différents stands dédiés aux expositions, les acheteurs professionnels viennent nouer des relations d’affaires. Libreinfo.net a rencontré quelques-uns d’entre eux le dimanche 29 janvier 2023.
Par Daouda Kiekieta
Ils sont de plusieurs nationalités les artisans qui ont effectué le déplacement de la capitale du Burkina pour prendre part à la 16e édition du SIAO (Salon international de l’artisanat de Ouagadougou). Exposants, visiteurs, acheteurs professionnels, tous y tirent leur épingle du jeu dans cette édition 2023.
Dans la matinée du dimanche 29 janvier 2023, les visiteurs sont au rendez-vous.
Dans le pavillon Le Soleil Levant, environ 160 stands sont dressés avec une diversité de produits et de services. Je me suis dirigé vers un stand d’exposition de produits forestiers non ligneux.
Là, Mme Fatou N’Diaye, venue du Sénégal, est en pleine négociation avec Mme Aramata Ouattara, une exposante burkinabè venue de la ville de Dédougou, région de la Boucle du Mouhoun. Mme NDiaye souhaite exporter, en grande quantité, des produits forestiers non ligneux du Burkina Faso.
« J’ai constaté qu’en matière d’agroalimentaire, les produits burkinabè sont de très bonne qualité. Donc nous sommes en train de voir comment nouer des relations pour faciliter les exportations prochaines de ces produits » indique Mme Fatou N’Daye. De son côté, Mme Ouattara dit espérer fidéliser sa cliente sénégalaise à travers cette visite.
« Elle a pris quelques échantillons de nos produits. On espère qu’elle sera satisfaite et lancera des commandes très prochainement » soutient Mme Aramata Ouattara.
Du pavillon Soleil Levant je me suis rendu au pavillon Arc-en-ciel. D’un stand à l’autre, je croise M. Jérémie Bambara, un entrepreneur burkinabè dans le domaine de l’eau et de l’assainissement.
Pour le besoin d’importations des matériels de constructions hydrauliques, il dit être à la recherche de partenaires étrangers.
Dans ses visites, il est entré en contact avec une entreprise chinoise qui pourrait répondre à ses besoins.
« Créer une interface directe avec une entreprise qui peut faire venir le matériel en un temps record, c’est une très bonne opportunité » se réjouit M. Bambara.
« Durant le SIAO, nous allons approfondir les discussions avec Overseas Logistics Ltd, pour espérer aboutir à un contrat » ajoute M. Jérémie Bambara.
Le pavillon Pyramide dispose d’environ 169 stands d’expositions. Dans la majeure partie des stands, on y trouve des pagnes et des vêtements de diverses origines.
Au milieu de ce parc, est dressé le stand de Mme Alimata Traoré, tisseuse de pagnes traditionnels Faso Danfani. « Venez Monsieur, il y a des bons pagnes Faso Dan Fani » me lance-t-il.
Sur place, Mme Wangcaixia, une visiteuse chinoise, est intéressée par les produits de Mme Traoré. « J’aime bien les choses qui sont faites à la main et qui sont naturelles» explique Mme Wangcaixia.
Elle dit vouloir jouer l’intermédiaire et faciliter les liens entre la tisseuse et les commerçants chinois désireux d’exporter le Faso Danfani vers la Chine.
Un espace de rencontres B to B (face à face) a été ouvert à l’occasion de la 16e édition du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO).
Cet espace se veut un cadre de mise en contact entre artisans et acheteurs professionnels locaux et internationaux.
Lire aussi: SIAO 2023 : Ouverture de la 10ème conférence des ministres du CODEPA
