La 17e édition du Salon International de l’Artisanat de Ouagadougou (SIAO) se déroule dans une atmosphère vibrante où l’artisanat africain est à l’honneur. Au cœur de cet événement incontournable, nous avons rencontré ce mardi 29 octobre 2024 Jonas Kisbedo, artisan burkinabè, qui éveille les sens des visiteurs avec ses créations musicales uniques, façonnées à la main avec des matières premières locales.
Au cœur du Salon International de l’Artisanat de Ouagadougou (SIAO), dans l’allée animée des instruments de musique, se dresse le stand de Jonas Kisbedo. Les visiteurs s’arrêtent, captivés par les sons profonds du djembé, la douceur de la flûte, les rythmes du balafon et les mélodies du n’goni. Ici, l’art de la musique traditionnelle burkinabè prend vie entre les mains expertes de Jonas Kisbedo, un artisan dont le parcours est aussi riche que les sonorités de ses créations.
Depuis plus de vingt ans, Jonas Kisbedo dédie sa vie à la fabrication d’instruments de musique comme la guitare africaine, le n’goni, la kora, le tambour, les grelots et la calebasse. Son secret ? Un artisanat 100 % local, où chaque instrument est façonné à la main avec des matières premières burkinabè. « C’est important pour moi que tout soit issu de notre terre. Chaque son, chaque vibration, est authentiquement burkinabè », confie-t-il avec émotion.
Mais Jonas Kisbedo ne s’arrête pas là. En plus des instruments, il crée également des jeux éducatifs, des tableaux et des jouets pour enfants. « Transmettre notre culture commence dès l’enfance. Je veux que chaque enfant qui manipule ces objets découvre et aime nos traditions », dit-il en souriant, son regard lumineux posé sur ses créations.
Son stand, au milieu des allées colorées et animées du SIAO, est bien plus qu’une simple exposition : c’est une immersion dans la culture africaine, un lieu où les visiteurs peuvent toucher, écouter et sentir l’âme de chaque instrument.
Yvonne Ouattara, une visiteuse, déclare : « C’est incroyable de voir comment ces instruments sont faits avec passion et authenticité. J’apprécie vraiment le fait qu’ils soient fabriqués à partir de matériaux locaux. Cela donne une dimension unique à chaque instrument. »