Le Salon international de L’artisanat de Ouagadougou (SIAO) est une vitrine pour présenter le savoir-faire local. Au milieu des stands d’objets d’art et de créations traditionnelles, des femmes entrepreneures de l’agroalimentaire se démarquent en exposant leurs produits transformés.
Par Prisca Konkobo
Aux côtés des artisans qui exposent leurs objets d’art au Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) 2024, on retrouve également des produits agroalimentaires, transformés et présentés par des femmes.
La Coopérative Neerwaya de la région du Nord, basée précisément à Ouahigouya et spécialisée dans le domaine de l’agroalimentaire, est présente à la 17e édition du SIAO avec ses produits. Elle propose des pâtes alimentaires, des biscuits, des biscuits, du couscous, le tout à base de pomme de terre, des pâtes à base de haricot.
La Coopérative s’est lancée dans la transformation de la pomme de terre pour lutter contre le gaspillage et valoriser la production locale. « La zone du Nord est une zone où on produit beaucoup de pommes de terre et souvent ça pourrit. Comme on est une coopérative, on s’est dit pourquoi ne pas transformer pour éviter le gaspillage. Une fois que c’est transformé, on peut le garder au minimum deux ans. On a essayé et on a vu que c’était très bon. Nous sommes venus donc exposer nos produits au SIAO», indique Binta Savadogo, responsable de la Coopérative Neerwaya.
Les visiteurs du SIAO peuvent acheter des paquets de macaroni à 750 FCFA l’unité et des biscuits à 500 FCFA l’unité, des prix abordables pour des produits « sains et nourrissants », selon Mme Savadogo.
Le sésame dans tous ses états
Le stand occupé par l’Interprofession sésame du Burkina propose également divers produits, du sésame, sous toutes ses formes. Il y a de l’huile de sésame, de la pâte de sésame, des biscuits de sésame, du caramel au sésame, des croquettes de sésame etc.
Salamata Sawadogo présidente de l’Interprofession sésame du Burkina se réjouit de l’engouement des visiteurs pour les produits. «Ils payent. Ils n’hésitent pas. Les gens prennent essayer parce que c’est nouveau. Et quand ils essayent et que c’est bon, ils reviennent payer», déclare-t-elle.